De nombreux pays africains stagnent toujours dans les tréfonds du classement. Ainsi la Somalie reste le pays où la perception de la corruption reste la plus importante. Le Soudan (173ème), le Tchad (165ème), le Burundi (165ème), la Libye (160ème) et la RDC (160ème) figurent aussi parmi les 20 pays les moins biens classés.
Les trois pays africains les mieux classés sont: le Botswana (30ème), le Cap Vert (41ème) et le Rwanda (49ème). L’Afrique du Sud perd, quant à elle 5 places (69ème) alors que certains autres pays progressent, comme le Burkina Faso (de la 100ème à la 83ème place), le Sénégal (de la 112ème à la 94ème place), le Mali (de la 118ème à la 105ème position) et le Niger (de la 134ème à la 113ème place).
Comme d’habitude, le trio de tête se compose du Danemark, de la Finlande et de la Nouvelle-Zelande et, en Europe, des Etats comme l’Italie et la Grèce, respectivement 72ème et 94ème, réalisent des scores inférieurs à certains pays africains.
Rappelons que l’indice de perception de la corruption (IPC) évalue et classe les pays ou les territoires selon le degré de corruption perçu dans leur secteur public. Il s’agit d’un indice composite, d’une combinaison de sondages et d’évaluations portant sur la corruption réalisés par 13 institutions réputées, dont la Banque mondiale, les Banques asiatique et africaine de Développement ou encore le Forum économique mondial de Davos. L’IPC est l’indicateur de corruption le plus utilisé aujourd’hui à l’échelle mondiale. Il est compris entre zéro (pour un pays «hautement corrompu») et 100 (pour un pays considéré comme «très vertueux»).
Rappelons aussi que, selon une étude que l’ONG Sherpa de France a faite mener, «l’argent tiré de la corruption dans les pays pauvres équivaut à plus de 30 fois le volume global de l’aide publique au développement au niveau mondial». Nous reviendrons bientôt plus en détails sur le «score» du Mali.
Ramata Diaouré
Le 22 Septembre 17/12/2012