Dans un communiqué, la Commission de la Cédéao rappelle à tous les groupes armés du Nord du Mali que le Mali est +un et indivisible+ et qu’elle usera de tous les moyens, y compris le recours à la force, pour assurer l’intégrité territoriale du Mali.
L’organisation ouest-africaine – 15 membres, dont le Mali – dont le siège est à Abujan, la capitale nigériane, envisage depuis le coup d’Etat militaire du 22 mars au Mali d’y envoyer une force militaire.
La Cédéao dénonce et juge nulle la proclamation vendredi par la rébellion touareg du Mali de l’indépendance de l’Azawad, vaste zone dominée par des groupes armés islamistes et criminels, selon les termes de son communiqué.
Elle réaffirme son attachement à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali et met d’ores et déjà en garde contre toute velléité de proclamation d’une quelconque partie du Mali comme Etat souverain, qu’elle ne reconnaîtra pas.
Les voisins du Mali membres de la Cédéao qui ont imposé un embargo diplomatique et économique total au Mali quelques jours après le coup d’Etat du 22 mars, ont toujours clamé leur attachement à l’intégrité territoriale de ce pays.
Ils envisagent d’y envoyer une force militaire de 2.000 à 3.000 hommes pour la préserver: les chefs d’état-major des armées de la Cédéao, réunis jeudi à Abidjan, ont élaboré un mandat pour cette force. Ce document reste à être validé par les chefs d’Etat de la région.
Sans livrer de détail sur le mandat ou le format de la force d’attente de la Cédéao (FAC), le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major de l’armée ivoirienne, avait salué devant la presse la volonté manifeste des Etats membres de circonscrire la situation grave au Mali, après une douzaine d’heures de huis-clos.
(©AFP / 06 avril 2012 22h46)