Né en 1942, Hamidou Sy nous quitté à son soixante-douzième anniversaire. Il aura donc dépassé l’espérance-vie même de pays développés. Ce n’est pas rien et il faut en rendre grâce à Dieu. Mais qui ne souhaiterait que le fiscaliste, banquier et diplomate à la carrière pleine restât encore un peu ? Car il savait tant dispenser ses conseils, partager sa bonhomie, convaincre par sa solide lecture des choses et des hommes qu’au delà du plaisir qu’elle procurait, sa compagnie était une sorte d’assurance-risque. Nous saluons, le cœur serré, le gourou qu’il a été pour nous et pour tous ceux qui ont cherché à démêler l’écheveau souvent très complexe de l’histoire immédiate de notre pays. Puisse Dieu, accorder la félicité à ce cher aîné que plusieurs générations regrettent.
Adam Thiam
Le Républicain Mali 07/09/2012