« Nous saluons les autorités pour cette initiative. Nous sommes très soulagés et quand les travaux de la route prendront fin, le président de la République nous aura enlevé une épine au pied. A l’époque pour se rendre de Bamako à la frontière ivoirienne via Kolondiéba, il fallait compter 3 jours de calvaire. Le dimanche, le marché de Kébila, est bondé de marchands de nationalité ivoirienne qui participent à la foire hebdomadaire comme pour dire que cette route est d’un grand intérêt national et international. Il faut noter que par faute de route digne, presque toutes les compagnies de transport ont abandonné la localité de Kolondiéba ».
Dr. Oumar Mariko, député élu à Kolondiéba
« La population ne croira à ce projet jusqu’au début des travaux, puisqu’elle a été longtemps bernée par plusieurs régimes. Alpha Oumar Konaré a fait dix ans et avait promis de faire la route de Kolondiéba, rien après. ATT avait également tenu le même langage, mais n’a pu rien faire que deux ponts et au moment où il s’apprêtait à lancer les travaux est intervenu, le coup d’état 2012. Le président IBK est venu a pris le projet en main, nous nous sommes battus et le projet a été confié à Mamadou Hachim Koumaré, l’ex-ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement qui s’est engagé à réaliser ce projet. C’est le lieu de le remercier. Plusieurs autorités et politiques s’opposaient à ce projet, où certains disaient de ne pas réaliser cette route sous ma mandature. Plus tard, un projet de décret a été pris pour sa réalisation. L’ex-ministre Mamadou Hachim Koumaré est parti présenter le projet avec brio à la Bad en Côte d’Ivoire, qui en a pris une bonne partie, soit environ 58,4 milliards de F CFA du financement de la route et l’institution a promis de verser 20 milliards de F CFA pour les projets de développements dans la localité où cette route passe. La population attend incessamment ce financement pour développer plusieurs activités génératrices de revenu pour l’emploi des jeunes et des femmes. Convaincu du projet, l’UE qui s’était réservée un moment, s’est intéressée finalement à ce projet porteur en prenant également une bonne partie du financement de l’Etat malien environ 10 milliards. Il faut noter que cette route est une route fédératrice et économique où transitait le cola de la Côte d’Ivoire vers notre pays. Par la faute du désenclavement, toutes ses activités tournent au ralenti. Il faut reconnaître que depuis l’indépendance, beaucoup de leaders politiques, au même titre que moi, se sont battus pour cette route. C’est le lieu de leur rendre hommage et remercier le président d’avoir pris l’engagement de la réalisation de cette route d’espoir pour Kolondiéba et environs ».
O. D.