Le Président malien Ibrahim Boubacar KEITA a pris part en mis janvier aux travaux de
la Semaine du développement durable à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis).
L’édition 2019 de la Semaine du développement durable a été initiée par la société
« Abu Dhabi pour l’énergie d’avenir » (Masdar), autour de plusieurs axes principaux,
parmi lesquels l’énergie renouvelable occupe une place de choix : le rapprochement
entre les mondes matériel et numérique, le rôle de l’énergie nouvelle dans la lutte
contre les effets du changement climatique, l’eau et l’avenir du transport,
l’exploration de l’espace et la technologie pour une vie meilleure.
Le Président IBK y a déploré « un déficit d’énergie énorme » qui frappe le Mali et qui
fait que bien qu’étant aujourd’hui « premier producteur du coton au sud du Sahara,
la plus value n’en est pas évidente parce que malheureusement ce coton n’est
transformé sur place qu’en raison de 2%, dérisoire. Parce que nous avons un déficit
d’énergie énorme bien que nous soyons aujourd’hui l’un des pays les plus ensoleillés
du monde, bien que nous ayons deux grands fleuves qui pourraient nous aider dans
notre potentiel d’hydro-électrique, le Niger, le Sénégal, 1700 km et 800 km, nous
avons également un vent de la zone sahélienne qui fait 5 à 7 m/seconde. Nous avons
un potentiel de développement qui reste encore à préserver en énergie renouvelable.
Et c’est l’option que nous avons faite de faire en sorte qu’effectivement notre
transition énergétique soit faite sur la base de l’énergie renouvelable, le solaire,
l’éolienne et l’hydro – électricité encore une fois où nous avons une capacité de 10150 mégawatt mais sur lesquels à ce jour seulement 31 % sont mis à jeu », a précisé
IBK.