IBK / « Je suis solidaire du FDR, mais … »

Se regrouper autour de l’essentiel                                                                                                 

Le président du Parti des Tisserands appelle toutes les forces vives de la nation à se réunir dans les meilleurs délais pour chercher une solution à la crise que traverse notre pays. Il a appelé le vaillant peuple malien à un sursaut national «  Nous avons été secoué par la rudesse des  sanctions de la CEDEAO, qui, il faut le dire est dans son rôle.  Notre peuple a un immense sentiment d’incompréhension  mais ainsi est la vérité internationale. L’heure doit être au regroupement, en dehors de tout calcul, il faut absolument se réunir pour convenir d’un schéma de sortie de crise que la communauté internationale avalisera…. » a expliqué le président du Rpm.

Retour à l’ordre constitutionnel ou transition démocratique ?                                          

IBK dit ne pas privilégier à ce stade aucune solution de sortie de crise mais en tant que légaliste, il a dit sa préférence pour le retour à l’ordre constitutionnel. Pour lui, nous sommes dans une situation concrète qu’on doit résoudre  concrètement. Selon lui, même avec le retour à l’ordre constitutionnel, il serait impossible d’organiser des élections en 45 jours d’où la nécessité d’un brainstorming pour nous sortir de l’impasse dans laquelle on se trouve. Le candidat assure qu’il ne propose pas de solution à sens unique vu que son parti milite au sein du FDR (le Front uni pour la sauvegarde de la Démocratie et la Restauration de l’Etat).

« Le débat est ouvert, nous devons être ouverts à toute les solutions, il ne faut pas privilégier une seule option. Actuellement chacun est dans son église, dans sa cathédrale et on se regarde en chiens de faïence, il faut que l’on se regroupe pour trouver une solution… » a martelé l’ancien Premier ministre.Quant à une possible partition du pays en deux, IBK dit ne pas penser à cette éventualité et met en garde contre un risque de contagion dans la sous région : «Je me refuse à envisager que le Mali soit coupé en deux. Kidal, Gao et  Tombouctou sont des villes du Mali, il n’est pas question d’abandonner ces villes historiques de notre pays. On mettra tout en œuvre pour que cela n’arrive pas, si les rebelles avancent, c’est toute la sous région qui en pâtira … »  a-t-il laissé entendre.                                                                                                     

Madiassa Kaba Diakité

Le Républicain Mali 04/04/2012