En aucun cas, a-t-il dit, il ne faut oublier les leçons du cas Mamadou Tandja aujourd’hui abandonné à son triste sort, au fond d’un cachot, piétiné par l’histoire, alors que les plus ardents théoriciens et défenseurs du « Tazartché », la continuation de son mandat, aujourd’hui se la « coulent douce » sans aucune inquiétude.
Mais le « kankélintigui » ajoute aussitôt, je ne prêterai ni foi aux rumeurs ni crédit aux manœuvres d’où qu’elles viennent .Tant qu’ATT n’aura pas clairement dit ou montré une propension à s’accrocher au pouvoir de quelque façon que ce soit, je ne lui ferai pas l’injure ni de le juger ni de le combattre, sur le sujet. Le président des jeunes du RPM, Moussa Tembiné, avec la fougue qui caractérise précisément la jeunesse, lui, n’a pas fait dans le politiquement correct encore moins dans la langue de bois. Il dénonce la tentative en cours, initiée par les présidents des trois chambres consulaires du Mali, tous aux avant postes du PDES, parti présidentiel, pour offrir au chef de l’Etat une médaille en or pour lequel plus de 250 millions de FCFA ont été mobilisés.
Pour lui, le chef de l’Etat ne devrait pas accepter un cadeau aux forts relents d’achat de conscience par des personnes dont les calculs politiciens et les agendas ne sont un secret pour personne. Cette médaille, insiste t-il, cache malice, piège et perversité autrement sa valeur aurait été offerte aux nécessiteux et autres déshérités. Ses initiateurs devraient investir cet argent dans les hôpitaux, les écoles ou l’emploi des jeunes….ATT n’en a aucun besoin. Ils travaillent pour eux mêmes ceux là, a confirmé, en bamanankan, IBK devant des militants qui partagent largement ses vues sur la question.
L’autre point fort de cette rentrée politique est contenue dans l’annonce faite par le premier des tisserands à doter les militants et les structures du parti de moyens suffisants pour battre campagne et gagner lors des élections générales de 2012, mais déjà les élections communales partielles à Sandaré, Toya, Bourem et en commune IV à Bamako, seront gérées de façon conséquente, en cela qu’elles seront incontestablement la porte d’entrée des futures échéances.
« Vous n’avez qu’une chose à faire avant le 6 février : c’est celle de retirer votre carte d’électeur et de mettre votre bulletin, le jour dit, dans l’urne, car l’intendance suivra. C’est certain. » a conclu Ibk à des jeunes et des femmes ravis. Alors plus rien ne s’opposât que la fête soit belle et elle l’a été.
S. El Moctar Kounta