L’attaque perpétrée contre le camp du Mécanisme Opérationnel de Coordination à Gao ne restera pas impunie. Le président IBK a promis des représailles sévères à ses auteurs, lors de sa visite à Gao.
Le 18 janvier dernier, un attentat à la voiture piégée a ôté la vie à 60 éléments du MOC à Gao. 24 heures après cet acte terroriste, revendiqué par le groupe islamique « Almourabitoune », le Chef de l’Etat, son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita était au chevet des blessés pour leur apporter ses soutiens et celui du peuple malien.
Après sa descente d’avion, le président de la République s’est en allé directement à l’hôpital régional de Gao pour s’enquérir de l’état de santé des blessés hospitalisés. Selon le DG de l’hôpital régional de Gao, Amadou B Maïga, 96 blessés sont enregistrés aux services des urgences dont 76 hospitalisations, 23 blessés prise en charge chirurgicalement et 8 blessés évacués sur Bamako.
Après cet entretien, le Chef de l’Etat a visité les différents pavillons où son alités les blessés du MOC. De voix vive le président IBK leur a manifesté sa sympathie et celle du peuple malien et leur a souhaité prompt rétablissement.
Le MOC ou rien
Cette attaque terroriste est un coup dur pour le processus de paix et de réconciliation nationale. Certes, mais elle n’entamera en rien la résolution du président de la République à mener à bout le processus de paix. « Tous ces jeunes blessés seront soignés et rétablis et reprendront les patrouilles mixtes parce qu’elles auront lieu », a martelé IBK.
Le président de la République a regretté le sort infligé aux jeunes militaires, dans la fleur de l’âge, lâchement fauchés alors qu’ils étaient au service de la paix. « Cela ne peut que susciter de la révolte, en même temps », s’est révolté IBK, avant d’enchainer que cela ne peut qu’aussi « susciter la fabuleuse résilience ». A en croire le président de la République, le MOC n’est pas une décision vaine, il vise à sécuriser le va-et-vient des populations.
« Notre pays continuera sa marche et franchira tous les obstacles mis sur le chemin de la paix à laquelle il aspire. Nous vaincrons, la civilisation, les hommes unis autour des valeurs les plus fécondes vaincront », a rassuré IBK.
Après l’hôpital, le chef de l’Etat a rencontré les chefs de notabilités, les forces militaires et de sécurité et les forces étrangères. Là, IBK a de nouveau condamné avec fermeté l’attaque du MOC, qu’il a qualifié ‘’d’une sauvagerie d’une autre époque’’.
Promesse de châtier Almourabitoune
« Le mouvement qui a osé revendiquer cet acte, ce crime, il le paiera, il le paiera. Almourabitoune paiera cela, il le paiera. Il ne sera pas dit que ces jeunes gens ont été massacrés en vain, par des gens sans foi ni loi, qui ne se réclament d’aucune religion, d’aucune valeur humaine », a promis le Chef suprême des Armées. Car, cet acte ne restera pas impuni et il ne doit pas être question que le Mali fléchisse face à la menace de l’ennemi de la paix.
Respect à l’armée
S’adressant aux autorités militaires, aux généraux, aux officiers supérieurs, officiers, sous-officiers et aux hommes de rang le président IBK dira qu’ils sont son « outils de décision politique ». Il s’est réjoui d’effectuer ce déplacement de Gao, à bord du nouvel avion récemment acquis par l’armée malienne et piloté par un équipage malien.
« Cela commence par l’outil de défense nationale, qui est le socle de la décision politique de tout homme d’Etat responsable. Ça, c’est le début de quelque chose », a indiqué IBK.
Drissa Tiéné