24 mai 2008-24 mai 2022, le parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) a soufflé ses 14 bougies. Ce 14ème anniversaire, couplé avec une cérémonie d’hommage à feu Mamadou Diakité dit Magnan, a été célébré le mercredi 25 mai 2022 au siège du parti, en commune ll, sous la présidence du président, Housseyni Amion Guindo.
Le président du parti CODEM, Housseyni Amion Guindo, non moins président du Cadre d’échange des partis politiques pour une transition réussie, a indiqué qu’ils sont heureux de se retrouver pour l’anniversaire du parti qu’ils ont crée ensemble sur la profession de foi : « Compter d’abord sur nos propres forces ». Pour lui, c’est un parti, depuis 14 ans, qui a fait son chemin et a pu s’imposer sur l’échiquier politique national. «Nous nous sommes retrouvés ici en commune ll pour célébrer notre irremplaçable vice-président, paix à son âme, feu Mamadou Diakité alias Magnan. C’est un siège qui nous a été donné il y a 14 ans. C’était aussi de montrer la constance des acteurs du parti en commune ll, bien après sa mort » a-t-il ajouté.
S’agissant de la situation politique du pays, il estime que celle-ci n’est pas enviable. « Nous convenons tous que notre pays traverse une crise profonde. Certes, nous avons des avancées dans un domaine. J’étais membre du gouvernement et je sais que notre armée a une posture offensive qu’il faut saluer. Mais comme on le dit, ce n’est pas seulement l’armée qui peut faire la paix dans notre pays. Il faut tenir compte des autres aspects liés à l’économie, au banditisme et aux conflits communautaires. Je pense qu’il est important pour nous d’éteindre certains feux par la cohésion sociale, par le vivre ensemble » a souligné le président de la Codem.
En outre, il a indiqué que la lutte de l’armée ne pourra jamais aboutir, si on ne circonscrit pas les forces de l’adversité, de l’hostilité. Et d’ajouter que les forces de l’hostilité ne sont pas seulement les terroristes idéologiques, mais c’est surtout des questions économiques et aussi des questions sociétales. Donc, il est important d’appuyer ces leviers, pour essayer de faire sortir notre pays de cette crise multidimensionnelle, que nous vivons depuis un certain temps. A l’en croire, il est difficile de voir cette Codem, changer d’orientation poliique, car « nous sommes cohérents, nous sommes constants dans notre lutte ».
Et le président Housseyni Amion Guindo dit Poulo de poursuivre : « Nous avons craint, à un certain moment, les risques d’embargo sur le pays. C’est pourquoi nous avons exigé, dans un premier temps, le respect du délai imparti à la transition, tel que acté lors de la conférence nationale organisée ici conformément aux engagements vis-à-vis de nos partenaires. Malheureusement nous n’avons pas été entendus et nous sommes aujourd’hui sous les sanctions. Ça ne voudrait pas dire que nous avons baissé les bras. Nous demandons encore une fois aux autorités de faire en sorte que ces sanctions puissent être levées, de trouver un compromis au niveau national avec toute la classe politique, avec les forces vives du pays, mais aussi un compromis avec les voisins. Parce que tout simplement le Mali ne peut pas vivre de façon isolée ».
Pour sa part, le secrétaire général de la section ll, Mohamed Koïté dit Baco a indiqué que sa section se réjouit du choix porté sur elle pour le 14ème anniversaire couplé au mémorial de Mamadou Diakité dit Magnan. Pour ce faire, il ajoutera que c’est l’occasion de partager l’état des lieux du parti dans le contexte actuel de la vie de la nation et d’entrevoir les perspectives. Et le secrétaire général du bureau national, Alassane Abba de précisé que le parti de la quenouille est la 4ème force politique au Mali, avec 850 conseillers municipaux aujourd’hui. Pour lui, cela est dû au choix d’un homme, qui est issu du peuple, un homme disponible qui a des qualités exceptionnelles. Cet homme, à l’entendre, est Housseyni Amion Guindo, président de la Codem et du Cadre d’échange des partis politiques pour une transition réussie.
Abréhima GNISSAMA