Cette sortie médiatique était coprésidée par le président de la COJEM, Mohamed Salia Touré et Ajoumati Yattara, président du Club de soutien aux actions de Malamine Koné. Etaient également présents, des artistes qui doivent donner ce concert. Il s’agit du groupe Tata Pound, de Nampé Sadio, de Thialé Arby, de Dabara, de Penzy et de Papito.
Pour le président de la COJEM, Mohamed Salia Touré, l’ambition de la COJEM est entre autres d’étudier, analyser et comprendre les problèmes des jeunes, redonner espoir aux jeunes qui manifestent un esprit pessimiste du Mali de demain quant à leur avenir, œuvrer pour la promotion de la culture. Selon lui, en suivant les actions de Malamine Traoré qui se lient un peu partout à travers la sous-région, notamment au Sénégal, Niger, en Guinée et surtout au Mali, il est sans nul doute conscient que cet homme originaire de Niéna pourrait être la solution de la jeunesse malienne du centenaire.
Selon lui, l’homme à travers sa lutte, a pu s’imposer sur le plan international et est naturellement devenu une référence, un repère pour une jeunesse qui ne croit plus au travail et qui a besoin de repères. Raison pour la quelle, la COJEM et le Club de soutien aux actions de Malamine Traoré décident de partager largement avec tous les jeunes du Mali, leur vision sur l’homme pour en faire une grande mobilisation de la jeunesse malienne autour de sa personnalité, a explique M. Touré. Le président d’ajouter qu’il s’agira au cours de ce concert de rendre hommage à l’homme, mobiliser la jeunesse malienne africaine autour des actions de l’homme, préparer les jeunes pour un accueil populaire à sa prochaine arrivée pour la biennale et lui réitérer leur soutien et préparer un prix de la jeunesse malienne à son arrivée.
Pour la réussite du prochain évènement, il dira que la COJEM a mis en place des groupes de jeunes mobilisateurs dans les 6 communes de Bamako, environs 200 jeunes leaders viendront des localités de l’intérieur du Mali où la COJEM est représentée.
En ce qui concerne les mesures sécuritaires, les conférenciers ont fait savoir que des agents de la Police et de la Gendarmerie nationales s’en chargeront.
Rappelons que la COJEM est créée en 2008 sur l’initiative des jeunes leaders cadres de Bamako, Ségou, Sikasso…lors de leur participation au festival sur le Niger à Ségou. Elle est une organisation apolitique non lucrative. Elle est implantée à travers le Mali dans les localités de Bamako, Sikasso, Bougouni, Kadiolo, Yanfolila, Kolondiéba, Koutiala, Ségou, San, Koulikoro, Fana, Kayes, Mopti, Gao, Ansongo et Bourem. Au total, 580 jeunes sont membres de la structure repartis entre 16 organisations locales, toutes représentées au sein d’un bureau national de 25 membres qui dirige et coordonne l’action de la COJEM sur le terrain.
Oumar Camara
L’ Indicateur Renouveau 29/11/2010