Le candidat de l’Adéma/PASJ, Dramane Salif Dembélé (DSD) et son épouse ont fait leur entrée dans le centre de vote de Niamakoro, délocalisé à l’école fondamentale de Faladié-socoro, aux environs de 10 h. Ils étaient accompagnés, pour la circonstance, de plusieurs membres du comité exécutif de l’Adéma-PASJ dont Mme Zouré Fadimata Maïga, d’Amadou Sora, d’Harouna Cissé (directeur de campagne), etc.
Une fois dans le bureau de vote n°18 où tout le matériel électoral était en place, le candidat n’a rencontré aucune anomalie majeure pour accomplir son devoir civique.
A sa sortie du bureau de vote, Dramane Salif Dembélé s’est confié à la presse.
« Je suis confiant quant à l’issue de ses élections. Les défis sont nombreux, mais nous y arriverons. Je ressens un sentiment de fierté pour mon pays d’avoir pu conduire ce processus électoral. Pour cela, je remercie les autorités de la transition, particulièrement le président intérimaire, Dioncounda Traoré, qui, malgré toutes les épreuves subies, s’est donné à fond pour que ce scrutin puisse voir le jour à bonne date. L’organisation n’est jamais parfaite mais le vote est libre, les délégués sont là, on le saura si ça été transparent ou non».
Vote symbolique
« Voter à Faladié-Socoro, c’est tout un symbole de fierté pour moi. Tout d’abord, c’est un quartier qui a guidé mes premiers pas dans la politique et aussi une population qui m’a connu depuis que j’étais étudiant et aujourd’hui candidat d’un grand parti comme l’Adéma. Je ne pourrais que m’en réjouir », a dit DSD.
« Mon parti m’a choisi pour être le président qui luttera contre la faim et la soif des Maliens. Une fois à la magistrature suprême, je me battrai pour satisfaire toutes ces doléances », a assuré le candidat du parti majoritaire.
Avant Dramane Dembélé, le candidat de l’UDA, Cheick Kéita avait accompli son vote dans le bureau n°9 du même centre de vote.
L’affluence dans ce centre de vote présageait un fort taux de participation à ce scrutin important pour changer le destin du Mali. Là, comme dans d’autres centres visités par notre rédaction, quelques difficultés étaient perceptibles. Malgré la guidance assurée par les pionniers, certains électeurs avaient du mal à retrouver leur bureau de vote.
La sécurité était de mise, l’accès du centre était conditionné à la présentation de la carte Nina, d’un mandat pour les représentants des partis politiques et une carte professionnelle pour les médias. « Les travaux électoraux ont commencé bel et bien à 8h 00 et, j’ai voté sans problème », témoigne un électeur.
Ce scrutin a été supervisé par plus de 3830 observateurs nationaux et 1281 observateurs internationaux et plus de 4.500 membres des forces de sécurité pour sécuriser l’élection à Bamako.
Ousmane Daou
L’indicateur Renouveau 2013-07-29 08:59:59