Placé sous le signe « Ensemble pour la paix et la réconciliation nationale », le 2e congrès national du Haut conseil islamique du Mali s’est ouvert samedi à Bamako avec la participation de plusieurs délégués d’associations musulmanes de différentes régions du pays.
Prévu initialement en juillet 2013 après la fin du mandat de l’actuel bureau, ce congrès a dû être reporté en raison de la crise politique et sécuritaire qu’a connue le pays, selon le président de la commission d’organisation, Dr. Mahamadou Diamoutani.
S’adressant aux membres du HCIM, le président Ibrahim Boubacar Kéita, a souligné à l’ouverture de ce congrès, que « vous avez mission de prouver que l’islam est amour, tolérance et consentement, seulement amour tolérance et consentement ».
« Ensemble nous devons comprendre que l’islam est une chance pour le Mali qui est un pays de foi, un pays de loi. Ensemble nous devons agir de manière décisive et visible pour que l’islam rester notre chance. C’est à ce prix que sera préservée la convivialité qui nous caractérise, avérée et traduite dans nos mécanismes de régulation sociale », a-t-il poursuivi.
Ibrahim Boubacar Kéita a rappelé les souffrances, les humiliations, les perversions que le Mali a vécues sous l’occupation jihadiste de la partie septentrionale, notant que rien n’a autant fait mal à l’islam que ces burins sortis pour démolir les lieux de culte, que ces amputations et ces flagellations publiques au nom d’une religion dont les messagers n’ont pas hésité devant le viol et les brimades.
Il s’est dit convaincu que ce congrès sera autant celui de la maturité, de l’entente et de la victoire de la communauté musulmane sur le démon de la division.
A. D.
L’ Indicateur Du Renouveau 2014-04-22 03:59:01