Le candidat indépendant Harouna Singaré a animé samedi
23 juin une conférence de presse à la Maison de la presse. M.
Singaré y a clarifié sa position avec le président sortant et les
leaders religieux. Il rassure que lui, président de la
République, il s’impose un seul mandat et un gouvernement
de 15 membres.
Harouna Singaré a d’abord formellement démenti les allégations
relatives à un soutien du mouvement Harouna 2018 à la candidature du
président sortant Ibrahim Boubacar Kéïta. L’autre propos mensonger
serait, selon les dires de M. Singaré, qu’il serait le candidat des leaders
religieux musulmans.
Harouna Singaré a affirmé qu’il n’a jamais milité au Rpm et n’a jamais
été reçu par le président IBK, et ne lui apporte aucun soutien. Pour ce
qui est des leaders religieux, le maire de la Commune rurale de
Ouenkoro a déclaré qu’il n’a jamais fait part de sa volonté de se présenter
à l’élection du président de la République à aucun leader religieux
musulman, encore moins, demandé leur soutien. Il estime que le Mali
est un pays laïc dont il respecte les principes.
Après avoir fait le point sur ses relations que certaines personnes jugent
«ambiguës» avec le président sortant et les leaders religieux, le maire de
Ouenkoro, candidat indépendant à la présidentielle, a expliqué quelques
grandes lignes de sa vision politique pour ramener la paix au Mali. Il
promet de se limiter à un seul mandat de cinq ans. «Moi, président de la
République, je m’impose un seul mandat et un gouvernement d’union
nationale de 15 membres», a-t-il affirmé.
En plus d’avoir une femme comme directrice de campagne, Harouna
Singaré promet de nommer une femme à la tête de son gouvernement.
Le candidat indépendant promet également de donner une bonne leçon
de gouvernance aux politiciens intellectuels, surtout ceux sortis de la
Sorbonne, car, dit-il, ils réfléchissent trop avant d’agir. «Pendant ce
temps, le pays leur échappe complètement», a-t-il fait savoir.
Gabriel TIENOU