La Confédération syndicale des travailleurs du Mali partage les points de vue de l’Union nationale des travailleurs du Mali pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Selon son secrétaire général Hamadoun Amion Guindo, ces points de revendications font débat au sein de la centrale.
C’est pourquoi la centrale a adressé au gouvernement et au patronat du Mali un mémoire en défense la semaine dernière. « Nous ne pouvons pas apprécier les initiatives du gouvernement pour le moment puis que les avancées ne sont pas à hauteur de souhait des syndicats », a-t-il fait savoir.
Pour Hamadoun Guindo, la CSTM est dans la logique des négociations, mais trop de négociation décrédibilise les points faisant l’objet de débat. « La situation est claire, mais le gouvernement cherche le problème là où il n’y a pas. Nous réclamons juste le relèvement significatif du taux de la valeur du point d’indice, la diminution du taux de l’impôt sur les traitements et salaires (ITS), le relèvement du salaire minimum inter-entreprises garanti (Smig) et la réduction du train de vie de l’Etat. C’est aussi simple que ça », affirme-t-il.
Il a ajouté que l’esprit de la grève n’est pas prioritaire à la CSTM, mais en contrepartie, c’est au gouvernement de faire avancer les débats sur les points de la plate-forme qui sert de base aux négociations. « Nous demandons au gouvernement de réagir vite pour être dans le temps. Il s’agit de faire des progrès sur les préoccupations qui figuraient parmi les priorités des travailleurs. On ne peut pas se contenter de la littérature pour élaborer un consensus. Les points de réserve font la vie des travailleurs. Et nous sommes déterminés pour avoir quelque chose », a-t-il insisté.
Bréhima Sogoba
Source: L’ Indicateur Du Renouveau 2014-10-03 14:27:07