Environ 20 à 25% des candidats potentiels se sont inscrits pour le compte de la filière gouvernementale, soit un peu moins de 300 personnes, après payement des frais y afférents, à savoir : 2 millions 747 mille 815 FCFA, a révélé le DG CISSÉ.
Le principe est acquis pour celui qui voudrait retirer son argent après le report du hadj sur 2021 en ce qui nous concerne au Mali et, singulièrement, les candidats de la filière publique, soit un quota de 1 500 pèlerins, a soutenu le Dr CISSÉ.
Pour cela, a expliqué le DG de la Maison du Hadj, il suffit de faire une simple demande en bonne et due forme et pouvoir ensuite se rendre à la BDM-SA pour rentrer en possession de ses sous, sans contrainte majeure ni difficulté particulière.
En revanche, celui qui souhaiterait garder son argent pour le hadj 2021, a promis le Dr CISSÉ, aura l’avantage d’être parmi les premiers pèlerins à pouvoir effectuer le voyage de la Mecque, surtout qu’il va falloir s’attendre à une grande affluence l’année prochaine avec le cumul de deux années de campagne, soit 26 646 pèlerins potentiels pour seulement 13 323 places réelles.
Mieux, les dispositions sont en cours pour maintenir le cap des inscriptions et autres formalités administratives au niveau national, histoire de pouvoir se mettre au même diapason que de nombreux autres pays musulmans qui sont déjà abonnés à la culture de l’anticipation en matière d’organisation du hadj, a soutenu le DG CISSÉ, précisant que certains de ces pays bouclent leur campagne six mois ou une année à l’avance.
Plusieurs propositions ont été faites dans ce sens, dont celle de fixer une date-butoir en 2020 pour la fin des inscriptions au compte de la campagne 2021, a indiqué le DG de la Maison du Hadj.
D’ores et déjà, a-t-il poursuivi, les agences de voyage privées et les services techniques sont tous acquis à cette démarche pour maintenir en place le dispositif actuel et pouvoir ainsi s’inscrire dans une logique d’anticipation à ériger en principe d’action.
Cette nouvelle façon de faire permettra à coup sûr, est convaincu le Dr CISSÉ, de tourner le dos à une ancienne pratique toujours en cours, celle qui consiste à mettre la charrue avant les bœufs, à savoir : signer des contrats en Arabie Saoudite pour ensuite venir chercher des clients/pèlerins au Mali, avec toutes sortes de difficultés et d’acrobaties aléatoires.
Source : CCOM/MDH