« Il a été publié sur le site de Guinée 24.com sous la signature de M. Jules Diomandé qu’une rencontre secrète serait intervenue entre le Général Siaka Toumany Sangaré, le ministre d’Etat, M. Tibou Kamara, le milliardaire Sagallé et l’ambassadeur du Mali. L’auteur s’interroge sur la nature de cette rencontre nocturne et conclu au complot et à la corruption. (…) Sur un autre site attribué au très sérieux journal le Lynx dans son flash info intitulé de l’eau dans le gaz à Conakry, on affirme selon des sources proches des services de garde de la CENI que le nouveau président de la CENI aurait reçu dimanche entre 22 heures et 23 heures, la visite de l’ambassadeur du Mali, en compagnie de M. Bah Oury de l’UFDG. Et l’auteur de conclure qu’il n’est un secret pour personne que l’ambassadeur du Mali milite en faveur de l’équipe de Céllou Dalein Diallo pour des raisons ethniques », a déploré Me Hassane Barry, avant d’ajouter que » le monde entier est convaincu que c’est faux ».
Plus loin , il martèlera avec regret que selon le site guinea-forum.org, » la nomination du Malien Siaka Toumany Sangaré aurait été préparée lors du séjour du Général d’armée Sékouba Konaté, chef de l’Etat de la République de Guinée lors de son séjour à Bamako à l’occasion du cinquantenaire de la République du Mali ».
Ayant pour role dit-il, de solidifier les relations fraternelles et amicales qui existent entre les deux peuples frères, l’ambassadeur malien a appelé les hommes de médias à ne pas « s’amuser » avec ces relations.
Pour davantage témoigner que le pays de Samory Touré et celui de Soundiata Keita sont des frères, il laissera entendre qu’au jour d’aujourd’hui, ce sont 25 mille maliens qui vivent sur le sol guinéen et 700 mille guinéens sur le térritoire malien.
« Le Général Amadou Toumany Touré a toujours dit que la Guinée commence à Bamako. Les deux plus gros quartiers de Bamako, c’est des quartiers guinéens. (…) Donc, nous ne pouvons pas nous amuser dans les relations avec les deux pays. Notre role c’est de fortifier ces relations. C’est des relations séculaires. Il faut que les jeunes générations le sachent. Nous sommes un seul et même peuple. Ce n’est pas à nous aujourd’hui de fragiliser ces relations », a-t-il terminé.
L’ Indicateur Renouveau 08/11/2010