Guinée-Bissau: les Etats-Unis réclament le retour d’un pouvoir civil


Il est regrettable que des éléments de l’armée bissau-guinéenne aient choisi de compromettre le processus démocratique en Guinée-Bissau, ajoute le texte.

Les Etats-Unis se disent peinés par la tournure négative qu’ont prise les événements si peu de temps après le premier tour de l’élection présidentielle du 18 mars, et juste avant le second tour prévu le 29 avril.

L’ambassade dit suivre de près la situation et conseille aux citoyens américains en Guinée-Bissau de se mettre à l’abri sur place et d’éviter le centre-ville de Bissau, capitale quadrillée vendredi matin par des militaires.

La résidence du chef du gouvernement Carlos Gomes Junior, favori de la présidentielle, a été attaquée jeudi soir à la roquette par des militaires, qui ont pris la radio nationale et bouclé la ville. Selon son épouse, le chef du gouvernement a été arrêté par les soldats.

Aucune information n’était disponible dans l’immédiat sur la situation du président intérimaire Raimundo Pereira.

L’armée a affirmé vendredi dans un communiqué avoir voulu dénoncer un accord militaire secret conclu selon elle par l’exécutif avec l’Angola, mais sans affirmer formellement détenir à présent le pouvoir.

(©AFP / 13 avril 2012 13h00)