La guerre en Ukraine entraînera une flambée du blé ; une céréale qui sert à fabriquer le pain. Ce qui, sans doute, va se répercuter sur les prix de la farine et du pain. Les consommateurs maliens risqueront de payer le prix fort de la guerre qui se déroule à mille lieues de chez eux. Même si cette hausse ne sera pas brusque, on pourrait en arriver. Si les coûts du blé continuent d’augmenter, c’est clair que la farine va augmenter.
Il y’à quelques mois, les maliens étaient secoués par une hausse du prix du pain due à une augmentation du prix du sac de farine, qui était vendu entre 19.000 et 20.000 Fcfa et le coût du transport.
Autre fois, au Mali les céréales comme le mil, le riz, le sorgho et le maïs constituaient la base de l’alimentation. Mais aujourd’hui on constate depuis un certain temps une diversification du régime alimentaire due aux exigences de la vie en ville. Ainsi le pain occupe de nos jours, une grande place dans l’alimentation des populations urbaines et périurbaines.
A Bamako, le pain, disons-le, est un aliment très prisé. Du petit déjeuner au diner en passant par le déjeuner, ce sont plusieurs milliers de miches de pain qui sont consommées chaque jour. Autrement dit, le pain est un aliment incontournable pour la majeure partie de nos familles.
Pour éviter de subir des chocs exogènes et réduire la dépendance du Mali vis à vis de l’extérieur, il est préférable de préconiser la promotion du consommer local, notamment la fabrication du pain à base de mil ou du maïs. Malheureusement, les gens parlent beaucoup de consommer local, mais personne ne fait rien pour sa promotion.
Depuis quelques temps, les produits de grande consommation, connaissent une flambée de prix à Bamako. Cette situation, qui entraine certaines ménagères à des raccourcis souvent peu orthodoxes.
M.Yattara