La guéguerre qui oppose, aujourd’hui, le secrétaire général du RPM à son adjoint, selon des sources proches de la direction du parti, a un lien avec la succession d’IBK au fauteuil de président du parti, pour mieux se positionner.
En effet, un élu rompt le silence et brise le mystère : « le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta risque de ne pas être candidat à sa propre succession lors des élections présidentielles de 2018. Il aspire, à travers ce geste, devenir « le Mandela malien ». A l’en croire la nouvelle fait, depuis quelques mois, jaser dans les rouages des caciques du parti présidentiel qui se livrent, désormais, à une course cruelle pour préparer la relève. « Nous travaillons, aujourd’hui, à préparer la succession du Président IBK afin qu’il ne soit pas trop tard », indique cette source qui dit avoir beaucoup investi dans la campagne d’IBK lors des élections présidentielles de 2013. Car à l’en croire, le Président de la République porte un rêve fou d’être le « le Nelson Mandela malien » et risque probablement de ne pas se présenter aux élections présidentielles de 2018 pour imiter Madiba.
Selon la source, l’annonce de l’information a provoqué une grande rivalité entre les deux grands ténors du parti présidentiel pressenti chacun d’être le porte étendard des Tisserands en 2018. Ce qui explique les agissements, peu courtois, de ces deux cadres du parti présidentiel qui ne veulent plus perdre de temps et multiplient les coups bas pour prendre le contrôle effectif du parti. Mieux selon nos sources, le futur « Mandela Malien » a déjà même clairement fait son choix entre les deux prétendants à sa succession. Le président de la République aurait préféré Abdoulaye Idrissa Maïga, l’actuel ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation au secrétaire général du parti, Dr Bocari Tréta comme il l’a fait au moment de la mise en place du staff de sa campagne. Une couleuvre que le secrétaire général du parti a, aujourd’hui, du mal à avaler. D’où le désamour entre les deux hommes qui se regardent désormais en ennemi.
Youssouf Z KEITA
Source: Le Républicain-Mali