Plus de 24 mois après, M Samassékou est toujours là et la situation toujours catastrophique, regrettent aujourd’hui les sociétaires de l’Union des caisses mutuelles d’Epargne et de crédit Jemeni qui ont toujours du mal à accéder à leurs dépôts à cause, dénoncent-ils, de « la mauvaise volonté de l’administration provisoire». Leur colère serait partagée par le personnel de Jemeni qui ne recevrait plus que le 1/3 de salaires.
Les sociétaires reprochent aussi à Sadio Samassékou de continuer de puiser dans les caisses de Jemeni pour ses besoins de carburant et de communication téléphonique alors que le gouvernement prend déjà en charge le coût financier de son travail. Ils expliquent que sur le budget d’Etat, les émoluments de l’administrateur provisoire, de ses assistants et des membres du comité de gestion sont payés. Nonobstant ces efforts de l’Etat, les sociétaires regrettent qu’à Jemeni, la situation s’empire. Et les sociétaires ne cachent plus leur ras-le-bol. Et plus de 60 000 personnes souffriraient de cette situation.
Abdoul Karim Maïga
L’ Indicateur Renouveau 31/01/2011