La cérémonie d’ouverture dudit atelier était présidée par le secrétaire général du ministère du développement rural, Daniel Siméon Kéléma, en présence du Dr Henri Kaboré, épidémiologiste au Bureau interafricain des ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA) pour la Cedeao.
Dans sa déclaration, Dr Henri Kaboré, épidémiologiste au Bureau interafricain des ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA) pour la Cedeao a fait savoir que cet atelier permettra de valider le plan de contingence national de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) du Mali dont le rôle serait d’aider à prévenir l’incursion ou le contrôle de la maladie dans le pays. Pour sa part, le secrétaire général, Daniel Siméon Kéléma a souligné que l’aviculture est en forte croissance depuis plusieurs années, et dispose actuellement d’un effectif d’environ 38 000 000 de sujets.
A l’en croire, la menace de la grippe aviaire plane à nouveau sur le Mali, avec l’éclosion de foyers de la maladie dans certains pays de la sous région. Elle repose, dit-il, sur l’existence de facteurs favorisant l’introduction de la grippe et sa propagation sur le territoire national. Selon lui, le plan de contingence pour la prévention et la lutte contre la grippe aviaire est le document de référence de la prévention et de la lutte.
« Il comprend les axes stratégiques tels que : l’information, l’éducation sur la grippe aviaire des professionnels, l’application des mesures de lutte pour circonscrire voire éteindre les éventuels foyers », a expliqué le secrétaire général.
En outre, il a indique que le présent plan de contingence émane de celui de 2006 dont la relecture s’impose pour les raisons suivantes : la disponibilité de nouveaux moyens de communication plus modernes et opérationnels, l’augmentation du coût de certains intrants et activités et l’implication de nouveaux acteurs non formés.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain-Mali 22/06/2015