Déclenchée le mercredi 2 novembre, la grève des syndicats de l’école fondamentale a paralysé le bon fonctionnement des cours pendant deux jours, obligeant les directeurs d’écoles à fermer.
Les écoles fondamentales publiques étaient fermées mercredi et jeudi suite au mot d’ordre de grève lancé par un collectif de syndicats : Syldef, Syneb, Synefct, Syntec, Synecsec et Fenarec. En boudant les cours pour 48 h, les enseignants de l’école fondamentale publique voulaient que le gouvernement revoie leurs conditions de vie et de travail.
Ils exigent l’alignement de leurs salaires à ceux de la sous-région, l’adoption d’un statut particulier, la relecture de la décision de règlementation des examens et concours, l’adoption d’une carte scolaire dans l’enseignement fondamental et la construction d’écoles publiques. De Missabougou à Magnambougou en passant par Sogoniko ou Torokorobougou, le constat était le même avec des cours vides. Ce même constat était le même à l’intérieur.
Zoumana Coulibaly