La grève de 120 heures des Syndicats signataires de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 a débuté hier. Cette première journée a été largement suivie. C’est le constat que nous avons fait à travers la capitale.
L’appel à la grève des syndicats de l’éducation nationale a paralysée les cours dans les écoles. Depuis hier, l’enseignement fondamental est particulièrement touché. « Les élèves étaient sur place au Groupe scolaire de Dianéguéla. Quelques enseignants se sont présentés dans la cour dudit établissement. Ils ne sont pas rentrés dans les classes, nous a confié Youssouf Coulibaly, directeur de l’école de Dianéguéla II. A l’en croire, à 11heures, les élèves ont été libérés. C’est le même constat que nous avons fait au Groupe scolaire de Magnambougou marché et celui de Magnambougou projet.
Joint au téléphone, le porte-parole des Syndicats signataires de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, Adama Fomba a affirmé que cette première journée a été largement suivie. Selon lui, le bilan est satisfaisant. Par ailleurs, il a invité les militants à rester toujours mobilisés derrière le mot d’ordre de grève en vigueur.
Les syndicalistes ne comptent pas s’arrêter à cette grève, ils sont décidés à aller jusqu’au bout pour avoir gain de cause. A tire de rappel, leur cahier de doléances déposé sur la table du gouvernement porte sur 10 points dont 3 ont trouvé un accord. Après cette grève de cinq jours, un autre préavis de 10 jours, soit 240 heures, allant du 21 au 1 février a été déposé. Avec un tel climat, on peut prédire une année scolaire chamboulée. La grève en cours prendra fin le 11 janvier prochain.
Zié Mamadou Koné