La grande marche du mercredi 28 mars, en soutien au CNRDRE, a mobilisé plusieurs milliers de membres du CSTM, du Sylima, du Mouvement Nko, du Synacodem, du Forum pour un autre Mali, du Groupement des commerçants du Mali, de l’Amsunem, du SPN, de la Coses, de l’ADJ et du MP 22 Mars (un mouvement qui compte environ une soixantaine de partis politiques, associations, alliances et mouvements).
C’est aux cris de Vive le Mali, Vive le CNRDRE, que la marche s’est ébranlée de la Place de l’Indépendance, devant un parterre de journalistes de la presse nationale et internationale. Les marcheurs brandissaient les pancartes où on pouvait lire «à bas les corrompus», «à bas ATT et les voleurs de la nation, «Non au retour d’ATT». C’est dans une très grande discipline et sous bonne escorte des forces de sécurité que les marcheurs ont convergé vers le monument de la Liberté, où les leaders de la convergence ont livré leurs messages.
Le Secrétaire général de la CSTM, Hammadoun Amion Guindo a appelé à la préservation de l’intégrité de la nation, avant de rappeler que l’unité du Mali n’était pas négociable, raison pour laquelle ils apportent leur soutien au CNRDRE. Il a ensuite demandé le retour de la paix, la mise en place d’un nouveau gouvernement et la reprise d’une vie constitutionnelle. Avant de prendre l’engagement d’accompagner le CNRDRE.
Immédiatement après cette brève allocution, Hammadoun Amion Guindo est allé à l’ex Primature pour remettre la déclaration des marcheurs au porte-parole du CNRDRE, le Lieutenant Amadou Konaré. Dans une autre déclaration, signée de Sékou Togola du MP 22 Mars, il est question des nombreuses pertes en vies humaines et de l’incompétence notoire d’ATT à résoudre le problème du Nord de notre pays. Il y est aussi dit que c’est le CNRDRE qui est la solution pour le Mali.La déclaration stipule aussi que le peuple malien est très allergique à tout ce qui porte atteinte à la fierté nationale et que c’était à leur corps défendant que les Maliens recevaient les nouvelles venant du front.
Les marcheurs venus des quatre coins de Bamako criaient et brandissaient aussi des pancartes disant «non à tout intervention militaire au Mali, non au retour d’ATT, et à bas l’ingérence des Occidentaux».
Pierre Fo’o Medjo
Le 22 Septembre 29/03/2012