La conférence de presse conjointe PMU-Fédération malienne de l’hippisme et des sports équestres à propos de la 3e édition du Grand Prix d’Afrique à Marrakech au Maroc s’est tenue le jeudi 21 novembre 2024 dans la salle de réunion
La conférence de presse était animée par le président de la Fédération malienne de l’hippisme et des sports équestres (FMHSE), Mohamed Haïdara, et le directeur général adjoint technique de PMU-Mali, Mamadou Touré. Objectif : faire un état de lieu de la politique de l’amélioration de la race chevaline au Mali.
“Le PMU-Mali apporte un soutien de 60 millions F CFA chaque année à la Fédération dans le cadre de notre partenariat. L’intérêt recherché, c’est de doter le Mali dans le domaine de l’hippisme. Il s’agit d’améliorer aussi la qualité de nos chevaux pour que nous puissions participer aux différentes compétitions de courses internationales. Raison pour laquelle, nous avons estimé mettre un cadre de partenariat entre la fédération et le PMU-Mali afin d’améliorer la race chevaline”, a expliqué Mamadou Touré, ajoutant que “ce partenariat leur a permis d’envoyer quelques jockeys au Maroc afin de mieux se former et s’améliorer”. De son côté, Mohamed Haïdara, président de la FMHSE précisera que “la convention que nous avons signée avec la Sorec pourrait permettre à nous autres Fédération malienne d’adopter tous les métiers liés au cheval. Le choix du directeur général de PMU-Mali s’est porté premièrement sur la formation des jockeys au Maroc. Et sur les 5 jockeys, Souleymane Diakité a été choisi par les Marocains par rapport aux critères définis par la Sorec pour compétir”.
Avec le PMU-Mali, précisera-t-il, “nous avons de grands projets à réaliser. Il s’agit de faire l’état des lieux du champ d’hippisme. Nous espérons mettre en place le programme d’insémination sur tout le territoire national pour que nous puissions avoir des chevaux qui vont naître ensemble. Et cela nous permettra d’aller compétir à l’international. C’est pour vous dire que nous avons besoin aujourd’hui des mêmes chevaux que ceux du Maroc, du Sénégal, de la Tunisie ou du Tchad”.
Selon lui, le Malien est un grand parieur. “Alors, si nous commençons à parier sur les chevaux, les retombées ne seraient pas uniquement au niveau de PMU-Mali seulement, la Fédération va en bénéficier. Donc, nous allons pouvoir rémunérer nos gagnants. Plus de chevaux, plus de courses, et nous allons générer plus d’argent et plus d’emploi aussi”, a souligné Mohamed Haïdara. A ses dires, “les Maliens peuvent faire confiance à leur Fédération. Les défis à relever sont nombreux malgré le peu de moyens qu’ils ont, ils arriveraient à faire des prouesses”. Cette conférence a été l’occasion d’évoquer les actions et les perspectives de la mission de l’amélioration de la race chevaline. La cérémonie a été marquée par la remise d’un chèque géant de 250 000 F CFA au jockey de la part de la FHHSE et des attestations délivrées par la Sorec.
Aoua Traoré
Diasporaction.fr