A l’issue d’une assemblée générale élective le 18 mars dernier, le président sortant du Groupement des agences professionnelles de communication du Mali (GPAC), Amadou Moustapha Diop, a été réélu pour trois ans. Il a présenté hier à la presse son bureau composé de 9 membres et d’un groupe de réflexion et de travail de 4 membres.
Créé en juin 2010 pour défendre les intérêts des agences de communications et leur donner les moyens de se faire entendre dans l’environnement communicationnel du Mali, le GPAC a organisé sa deuxième Assemblée élective le vendredi 18 mars 2016, au cours de laquelle Amadou Moustapha Diop a été réélu à l’unanimité des voix. Lors d’une rencontre avec la presse hier, M. Diop a présenté les membres de son bureau qui avaient tous effectué le déplacement.
Dans ses mots de bienvenue, il a remercié toutes les 65 agences membres de l’organisation pour l’avoir reconduit à la tête du GPAC. Suivant les explications du président réelu, le GPC depuis sa création a connu de nombreuses avancées, notamment l’augmentation croissante du nombre d’agences qui adhèrent à son organisation. A travers le GPAC, ajoutera-t-il, les agences de communication font des affaires entre elles et s’engagent de plus en plus à ce que la concurrence soit saine et loyale entre elles.
Le président Diop a également souligné que leur organisation, après avoir intégré le Conseil national du patronat du Mali, siège au plus haut niveau avec l’élection de sa personne au poste de vice-président chargé des relation avec les groupement et fédérations et élection du secrétaire général sortant du GPAC, Mahambe Touré à la Haute autorité de la communication (Hac). Ce qui prouve selon lui, la crédibilité de son groupement.
Courant sa nouvelle mandature, le président du GPAC se fixe comme objectifs la défense des intérêts des membres de son organisation. Il entend poursuivre le combat pour l’adoption par l’assemblée nationale le projet de loi qui sur la table de l’hémicycle depuis six ans, visant à régir leur secteur.
«Je ne cesse de le répéter Notre profession, au regard de ses résultats, ne peut être administrée par des textes datant des années 1980. L’une des batailles que nous continuerons à mener est l’adoption de ce texte par les élus », a insisté, M. Diop. De même, il a assuré que son bureau continuera avec les autorités pour trouver une issue favorable à la question de l’augmentation de 30 % sur les tarifs de l’Amap par le ministère de l’Economique numérique et de la Communication. Cette décision « unilatérale » selon le président du GPAC, fragilise davantage les agences de communication déjà affectées par la crise actuelle.
Le secrétaire général du nouveau bureau du GPAC, Sidi Dagnoko, a précisé que l’une des premières activités du bureau consistera à rencontrer les patrons des organes de presse pour une collaboration encore plus franche.
Maliki Diallo
Source: L’Indicateur Du Renouveau