Si le Ministère de l’Economie et des Finances demeure le creuset catalyseur des secteurs économiques pour actualiser en permanence la dynamique de la croissance, le maintien d’Alousséni SANOU au poste de ministre de l’Economie et des Finances, est un facteur de stabilité de la gouvernance économique.
Il reste à bien réguler la coordination autour du ministère de l’économie et des Finances, des différents secteurs qui convergent pour réaliser la croissance. Ces secteurs sont
rattachés à différents départements dont le mouvement d’ensemble dans la cohérence est capital. Il s’agit des ministères des transports et des Infrastructures ; des mines, de l’Energie et de l’eau ; du Développement rural ; de l’Industrie et du Commerce ; de l’élevage et de la Pêche.
On peut croire cependant que la transition ne compte pas sur des investissements à outrance, la volonté ayant disparue dans la répartition des portefeuilles du gouvernement. On voit la méfiance des partenaires techniques et financiers, qui ont donné le ton pour bouder le mali jusqu’au retour de la confiance : la suspension de la coopération par la francophonie, la suspension des décaissements de la Banque mondiale, et les effets d’entraine ment.
Ce n’est pas sûr que le retour de la confiance soit pour demain, tant que les militaires restent au pouvoir. le ministre de l’économie et des Finances a donc du pain sur la planche et le moment est venu de compter sur les ressources internes et des projets intelligemment endogènes. mais ce n’est certainement pas à travers des impôts, car les populations pourraient elles tenir avec les difficultés cumulées ? Le ministre Sanou pourrait se tourner vers la Douane malienne et exiger du Directeur général de la douane des ressources énormes à l’importation de certains produits, pour soutenir la transition.
Autrement un peuple qui a faim n’entend point s’arrêter même avec les fusils en face. le ministre doit mettre son savoir et son savoir-faire en jeu pour éviter au pays de sombrer. Pour atteindre son objectif la cadence doit être menée de concert avec le ministre des transports et des Infrastructures : Madame Dembélé Madina Sissoko ; le ministre des mines, de l’Energie et de l’eau : monsieur lamine Seydou Traoré ; le ministre du Développement rural : Monsieur Modibo Keïta ; le ministre de l’Industrie et du Commerce : monsieur Mahmoud Ould Mohamed.
Bonne chance, mesdames et messieurs les ministres.
Les Secrets Bancaires