Après la session inaugurale servant de rentrée du nouveau gouvernement du Dr Choguel Kokalla Maïga, le 16 juin dernier, les « choses sérieuses » de l’équipe commencent avec le conseil des ministres d’aujourd’hui mercredi 23 juin 2021.
Cela passera par une vague de nominations dont certaines font jaser.
Plus de temps à perdre ! La course contre la montre de la machine gouvernementale démarre véritablement ce matin, à travers la réunion du conseil des ministres.
Selon des sources concordantes, plusieurs nominations y sont attendues et les CV n’ont cessé de circuler depuis la semaine dernière, d’un ministère à un autre, de certains responsables politiques vers plusieurs départements ministériels. En plus des chefs de cabinet, conseillers techniques et chargés de missions, certains Directeurs généraux et leurs adjoints de services stratégiques devraient faire leur valise.
Pour ces derniers postes, selon nos sources, entre autres, les ministères de l’Economie et des finances, de l’Administration territoriale, de la Sécurité, des Affaires étrangères et de la coopération internationale, de la Santé et du développement social devraient être suivis avec intérêt.
Et l’on murmure les noms des Directions générale des Impôts, le Trésor, la Douane, l’INPS, la CMSS, les ambassades, etc. Sans compter que certaines nominations au sein de la présidence de la République et de la primature devraient faire l’objet de communications.
Il ne saurait en être autrement tant la demande d’être casés est forte, même si l’offre de poste est faible.
C’est ainsi que certains anciens ministres du gouvernement Moctar Ouane pourraient être nommés comme collaborateurs du chef de l’Etat.
Signalons qu’au sein du M5-RFP et au niveau de certains officiers, l’on est impatient d’être nommé à tel ou tel poste pour…
services rendus à la Nation !
Tout simplement pour avoir été membres actifs de l’ex-junte (CNSP dissout) ou pour avoir participé bruyamment aux manifestations de rue anti-IBK.
Gouvernement
Tiéman H. Coulibaly exhorte à éviter une dispersion d’énergie
Pour le président du regroupement politique Action républicaine pour le progrès (ARP), non moins président du parti UDD, Tiéman Hubert Coulibaly, le gouvernement de transition doit se concentrer sur l’objectif principal de la tenue dans le délai de l’élection présidentielle du 27 février 2022, en sécurisant davantage le pays.
« Il faut aujourd’hui que le gouvernement, qui est en place, s’attèle à poursuivre la sécurisation de notre territoire et à préserver les conditions de notre résilience économique. Pour que cela soit possible, il ne faut pas disperser son énergie.
De mon point de vue, il faut se concentrer sur l’élection du président de la République, qui permettra d’avoir la clé de voûte de notre système institutionnel en place et de manière légitime, afin que tout le reste puisse être organisé dans une cohérence nationale », a-t-il expliqué la semaine dernière sur la chaîne de télévision TV5.
BDS