Dans le but d’une gestion plus efficiente des effectifs de la fonction publique de l’État et des collectivités territoriales, les autorités maliennes, sous le leadership du colonel Assimi Goïta, ont procédé au lancement du projet de Système intégré de gestion des ressources humaines des Fonctions publiques de l’État et des collectivités territoriales (Sigrh), le 24 mai 2022.
L’Etat malien semble décidé à prendre à bras-le-corps la gestion des ressources humaines des Fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités territoriales à travers la mise en place d’un système dénommé : Système intégré de gestion des ressources humaines des Fonctions publiques de l’État et des collectivités territoriales (Sigrh).
La cérémonie de lancement de cette initiative, qui a réuni des Institutions de la République, des Services Publics, des Partenaires Sociaux ainsi que la Société Civile, a eu lieu dans la salle des Banquets de Koulouba, sous la haute présidence du colonel Assimi Goïta, chef de l’État.
Selon le chef de l’Etat, la gestion des ressources humaines de la fonction publique de l’État et des collectivités territoriales est entravée par des difficultés qui exigent des solutions plus adéquates si, explique-t-il, nous voulons donner un sens à notre projet de refondation.
Il fera aussi savoir que la maîtrise des effectifs, au niveau de la Fonction publique de l’État et des collectivités territoriales, et de la masse salariale demeurent un véritable défi au Mali. D’où la nécessité, selon lui, de ce projet.
« Ce projet, incluant les données du Ravec, dont la mise en œuvre s’étalera sur plusieurs mois, permettra de rendre les administrations publiques plus performantes, estime le Président Goïta. » Il explique qu’à travers cette initiative, il y aura un enrôlement biométrique de l’ensemble des fonctionnaires de l’État et des Collectivités territoriales.
Selon le ministre de la Refondation de l’État, Chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga, le Sigrh, financé par le budget national et entièrement exécuté par des fonctionnaires maliens, comporte deux organes : un Comité d’orientation stratégique et un Comité technique d’exécution.
La mise en œuvre de cette initiative permettra sans doute d’assainir l’administration publique malienne avec un contrôle total des effectifs de l’Etat.
M. Dolo
Source : Le Tjikan