Mon Dieu ! Bon Sang, Nous y sommes ou presque. IBK, le père démolisseur a fini par placer, sinon replacer tous ceux qui ont été cités, à un titre ou à un autre, dans les affaires de surfacturations des équipements militaires et de l’avion présidentiel. Les rapports de la Cour suprême et du Végal mourront de leur belle mort. IBK «yafoy». Mieux, dans l’indifférence générale, la Guo-Sarl aura jusqu’au dernier centime près.
En dépit des remontrances de la Banque mondiale, du FMI, des patriotes maliens, Mme Bouaré Fily Sissoko se la coule douce à l’Uemoa. Cette dame à la probité historique n’aura sans nul doute aucune considération et aucun respect de la part de ses homologues africains. Elle l’a bien mérité. Au fait, sait-elle ce que sont considération et respect ? Le doute est permis.
Ben Barka, le neveu est depuis recasé au poste de secrétaire général adjoint de la présidence. Sa volonté est respectée par tous à Koulouba, sinon, elle s’en réfère à sa tante et c’est la porte pour tout récalcitrant.
Soumeylou Boubèye Maïga, l’ex-gardé à vue à Paris, est secrétaire général de la présidence. Comment peut-on croire une seconde redonner du sursaut au Mali à travers Soumeylou Boubèye Maïga ?
Comme pour se moquer du Mali et des Maliens, l’avocat Kassoum Tapo, avocat de la société de surfacturation GUO-SARL, est conseiller spécial pour rassurer ladite société. Taisez-vous, vous serez payée GUO-SARL. Ce Kassoum Tapo, tristement célèbre pour avoir à coup de milliards organisé les élections les plus mal organisées de l’histoire du Mali.
Mahamadou Camara, pour qui les patriotes sont des aigris, mène ses affaires. Pauvre Maliba, trahi, volé et pillé impunément. Puisque les Maliens méritent mépris, IBK dit en substance lors de son troisième anniversaire qu’il est normal pour des responsables d’attribuer des logements sociaux à leurs proches.
Soumaïla Cissé qui est structurellement bâti comme IBK n’a pipé mot. Et, pourtant, il est chef de file de l’opposition et a été challenger d’IBK en 2013. Que Dieu sauve le Mali !
Comme encore pour se moquer des Maliens, IBK dit qu’il a transmis des dossiers à la justice et attend la suite. Non IBK, de grâce ! C’est le parquet qui enrôle les affaires pour l’audience. Le parquet dépend du ministre de la Justice et le ministre vous doit son poste. Non, cher président, le problème, c’est vous. Instruisez demain matin le jugement de toutes les affaires, et demain même, vos propres affaires seront jugées.
On peut dire tout le mal que l’on pense de notre justice. Néanmoins, Daniel Tessougué, procureur général d’alors, a eu le mérite de faire juger l’affaire Mamadou Diarra par les assises de Bamako en novembre 2014. Condamné à perpétuité pour détournement de deniers publics, Mamadou Diarra dit John est toujours agent consulaire du Mali à Paris. IBK, la justice n’a-t-elle pas fait son travail ?
NOUS NE DISONS PAS QUE NOS JUGES SONT DES SAINTS. Nous avons mille et une fois écrit ce que nous pensons d’eux. Nul n’a osé nous démentir en tout cas pas publiquement. Nous nous moquons éperdument des considérations prétendues amicales ou fraternelles.
Le drame dans tout cela
Ce que dans les régions du Nord du Mali, ce sont les pauvres populations qui souffrent atrocement. À Mopti tout près, ce sont nos forces armées et de sécurité qui réclament juste des soldats du rang.
À Paris, le vieillard de 79 ans ambassadeur pistonné continue sa luxure sur le dos du Mali. Il existe des Maliens qui pensent à une jouissance éternelle sur cette terre ici-bas. Et pourtant, l’heure viendra. Si la vie éternelle appartenait aux médecins français, De Gaulle serait là aujourd’hui.
Tant que les Maliens laisseront IBK, ses alliés et sa famille tarir nos ressources publiques pour leurs viles jouissances, l’on peut chercher à hue et à dia les boucs émissaires à nos crises, nous ne tromperons personne. Mieux, nous serons la risée de tous.
Boubacar SOW
boubacarsow@hotmail.fr