Goundam. ….Régionalisation Goundam sur la route des eaux

Mohamed Ag Mohamedou, ex-rebelle et membre de la CMA, ne rêve que d’une chose : voir le cercle de Goundam devenir une région le plus rapidement. «C’est un vieux projet », a dit l’ancien rebelle samedi 25 juin à Bamako, mais c’est à Alger que l’idée a fait son « come bock » lors des négociations de paix pour l’accord signé il y a une année.

« Ce n’est que justice ! Et la seule chose qui est importante dans cet accord est la possibilité d’être responsable chez soi », a affirmé Ag Mohamedoun qui demeure une figure peu connu des mouvements signataires de l’accord d’Alger. Et l’ex combattant de la communauté Touareg d’ajouter qu’être responsable chez soi est un projet collectif, qui ne peu pas être le fruit d’une seule ethnie, clan ou autre groupe social.

Le 25 juin à la faveur d’une réunion des ressortissants de la localité à Bamako, le député Mohamed Ould Sidi dit Zilbi a indiqué qu’après la transformation de Taoudenit et Ménaka en régions, l’idée de sortir des oubliettes le vieux projet de « la région des Grands Lacs » a effleuré l’esprit d’un groupe de ressortissants de localité dont lui-même. Une demande fut adressée au ministre de la Décentralisation.

La demande déposée par le groupe de Zilbi propose que le cercle de Goundam soit transformé en région appelée « Région des Lacs », avec Goundam ville comme capitale. Avec ses 92 688 km2, la nouvelle région devrait compter huit cercles (Goundam, Gargando, Essakane, Bintagoungou, Raz-Elma, Tilemsi, Tonka et Douékiré). Les 150 150 habitants seront repartis entre 30 communes dont 22 chefs-lieux d’arrondissement.

Une deuxième demande, soutenue par la CMA et la Plateforme, propose que la nouvelle région administrative « compte 100 Collectivités territoriales réparties entre 01 Région, 12 Cercles, 24 Arrondissements et 63 Communes conformément », souligne un rapport présenté aux ressortissants du cercle lors de la rencontre du 25 juin.

Le député Zilbi qui avait bien avant pris langue avec le ministre de la Décentralisation a expliqué que le temps pressait pour qu’il y ait une concertation large sur l’initiative dont il est un acteur. Le ministre de la Décentralisation lui avait signifié que la demande aurait plus de chance si elle était adressée au gouvernement à temps afin d’être introduite dans un dossier que les députés doivent rapidement examiner.

Soumaila Diarra

Diasporaction.fr