Gestion publique africaine : Top 5 des infos qui ont marqué la semaine

Afrique du Sud et Nigeria : renforcement des partenaires

Le 3 décembre, les gouvernements sud-africain et nigérian ont organisé une table ronde à Cape Town pour dynamiser leurs relations économiques. Profitant des opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), les discussions se sont concentrées sur des secteurs stratégiques comme l’agroalimentaire, l’automobile, l’énergie et l’économie numérique, ainsi que sur des projets d’ ‘infrastructures prometteuses.

Cet événement, tenu en marge de la 11e session de la Commission binationale, marque une étape importante après les tensions xénophobes de 2019. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré une hausse significative, passant de 2 milliards $ en 2022 à 2,68. milliards de dollars en 2023.

De janvier à septembre 2024, les envois de fonds de la diaspora zimbabwéenne ont atteint 1,9 milliard $, soit une hausse de 16,5 % par rapport à 2023. Ces transferts représentent désormais 25 % des recettes en devises du pays, un soutien crucial face à une instabilité monétaire caractérisée par la dévaluation du dollar zimbabwéen et l’adoption crois

Pour stabiliser l’économie, le gouvernement a lancé en avril le Zimbabwe Gold (ZiG), une monnaie adossée à l’or. Les flux financiers de la diaspora, évalués à 2,49 milliards $ pour l’année 2024, jouent un rôle central dans la relance économique et l’attraction d’investissements étrangers.

Aide humanitaire : les États-Unis annoncent une aide de 1 milliard $ en Afrique

Lors de sa visite en Angola, le président Joe Biden a annoncé une nouvelle aide humanitaire de plus d’un milliard de dollars destiné à 31 pays africains. Ce financement, piloté par l’USAID, vise à répondre à l’insécurité alimentaire en fournissant des soins d’urgence, de la nourriture, de l’eau potable, ainsi qu’un soutien aux réfugiés et déplacés inter

Cette initiative s’inscrit dans un contexte de crise alimentaire sévère en Afrique subsaharienne, où environ 146 millions de personnes ont été affectées en 2023 par des conflits, des conditions climatiques extrêmes et des difficultés économiques. Les États-Unis, ayant déjà alloué 6,6 milliards $ en 2024, appellent à une réponse internationale coordonnée

Côte d’Ivoire : 6,4 milliards $ d’investissement

À l’occasion du premier Salon international des Ressources extractives et énergétiques (SIREXE), la Côte d’Ivoire a signé des contrats d’investissement d’une valeur totale de 4 000 milliards FCFA (6,4 milliards $). Parmi les accords majeurs, Eni s’est vu attribuer quatre blocs d’exploration offshore et a lancé un projet de reforestation, tandis que Petroci Holding et Sonangol ont convenu de développer une base logistique à Abidjan.

Un Fonds d’investissement minier a également été mis en place pour soutenir les acteurs locaux du secteur extractif, qui a généré 372 milliards FCFA (595 millions $) en 2023. Ces initiatives visent à concilier le développement économique et le respect des objectifs climatiques à travers le pr

Dette extérieure : 1 400 milliards $ d’intérêts payés par les pays en développement en 2023

En 2023, le service de la dette extérieure des pays en développement atteint 1 400 milliards $, sous l’effet de taux d’intérêt élevé (4 % à 6 %) et d’un dollar fort. Ces restrictions financières limitent leur capacité à investir dans les secteurs sociaux essentiels, selon la Banque mondiale. Les coûts d’intérêts des pays vulnérables, en particulier ceux éligibles à l’IDA, ont quadruplé en une décennie pour atteindre 34,6 millions

En Afrique, la dette extérieure s’élève à 864 milliards $, avec un service représentant 16 % des recettes d’exportation. L’ONU prévoit que le service de la dette africaine atteindra 89,4 milliards $ en 2024, menaçant de perturber les financements nécessaires aux objectifs de développement.

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