Tout en présidant l’ouverture officielle de la conférence de zone Afrique Moyen Orient de la Jeune chambre internationale, le président de la République devrait aussi débattre du thème « vent de changement dans le monde ». Comme d’habitude, ATT a pris tout le monde de court et a surtout épilogué sur la gestion du pouvoir.
D’entrée de propos, le président Touré a expliqué que la JCI n’est pas une école de fabrique mais de construction à travers la formation des jeunes leaders pour le développement.
En parlant de son thème improvisé, Amadou Toumani Touré a défini le chef comme un leader, un dirigeant, une autorité, d’un Etat, d’une organisation ou même d’une entreprise qui donne des directives à travers son commandement et rend compte aux autres. Il dira qu’« une autorité n’est pas imposée, mais s’impose ». Pour lui, un chef est un responsable bien formé qui a la latitude de prévoir c’est-à-dire de mettre en place un plan d’action opérationnel ; d’ordonner le bon fonctionnement de sa troupe, afin de les contrôler et de rendre compte.
« Être chef c’est décider, conduire et orienter pour l’accomplissement de sa mission », a fait savoir ATT.
A ceux-ci, il a ajouté la compétence, le sens du rêve, la maîtrise de soi, le désintéressement, la différence, la discipline, la dignité et l’équité, entre autres. Sur ce point, il a retenu trois vertus principales à savoir : La compétence ; la force de caractère et le désintéressement.
S’agissant de la compétence, il dira qu’il est le fruit de la connaissance et de l’expérience acquises au bout des échecs. Il perçoit la force de caractère comme un élément actif à travers l’exigence et la générosité du chef. Quant au désintéressement, « il est lié à l’application de la loi et non l’arbitraire », a-t-il laissé entendre. Un conseil qu’il a profité de lancer à l’intention des futurs candidats de 2012.
A.B.D
L’ Indicateur Renouveau 13/05/2011