Le partenariat entre le Mali et le Fonds a permis de mobiliser environ 250 milliards de F Cfa pour organiser la riposte contre le paludisme, la tuberculose et le VIH/Sida).
Il s’agit de subventions gracieusement accordées à notre pays pour le renforcement du système de santé.
Pour plus d’efficacité dans la gestion de ces subventions, la ministre de la Santé et du Développement social a initié (le 28 septembre 2021 dans les locaux de son département) une rencontre avec la présidente du Comité de coordination du Fonds mondial au Mali (CCM), Dr Awa Diarra.
Une rencontre qui a également enregistré la présence des représentants des différents services techniques en charge de la gestion de ces subventions.
Les échanges ont notamment porté sur la gestion efficiente des subventions, les enjeux et les défis liés à leur bonne gestion pour l’image de notre pays écornée un moment à cause des pratiques peu orthodoxes.
De 2001 à nos jours, le partenariat du Mali avec le Fonds mondial a permis de mobiliser environ 250 milliards de F Cfa pour organiser la riposte contre le paludisme, la tuberculose, le VIH/Sida afin de renforcer notre système de santé.
Pour la période (2021-2024), le montant des subventions octroyées pour ces composantes ainsi que le Covid-19 s’élève à plus de 131,828 milliards F Cfa. La présidente du CCM, Dr Awa Diarra, a mis l’accent sur l’importance de l’augmentation de l’enveloppe financière pour cette période. Le cycle 2020-2022 connaît plus de 60 % d’augmentation de l’enveloppe habituelle du cycle de financement. «On perçoit le retour de la confiance entre le Mali et le Fonds mondial et la nécessité d’un accompagnement pertinent du CCM pour jouer pleinement son rôle de mobilisation et de suivi des différentes subventions», a souligné la présidente du Comité de coordination. Elle a aussi demandé l’appui de l’État pour assurer le suivi de proximité des subventions en vue de consolider cette confiance.
La présidente du CCM a également expliqué que dans le partenariat avec le Fonds mondial, le Mali s’est engagé à cofinancer les subventions à hauteur de 15 % et les engagements antérieurs du pays ont été très appréciés. «L’engagement sur la période 2021-2023 est un signal fort attendu par le Fonds mondial», a souligné Dr Diarra. Quant à la ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré, elle a estimé que la rencontre du jour traduit une ambition réelle et forte, celle de faire en sorte que le Mali utilise judicieusement ces subventions «avec rigueur et redevabilité pour améliorer l’état de santé de nos compatriotes». Elle s’est réjouie de voir la gestion des subventions du Fonds mondial revenir dans le giron des structures nationales. «A l’entame de cette nouvelle ère de collaboration, il nous appartient, de prendre les dispositions utiles pour une gestion efficiente et efficace des ressources en vue d’une mise en œuvre effective des interventions», a-t-elle souhaité.
A noter que les interventions concernées portent notamment sur la prévention et le traitement de la tuberculose en milieu carcéral, la prise en charge de la co-infection tuberculose/VIH et le traitement préventif intermittent du paludisme chez les femmes enceintes.
Kader Toé