L’association malienne pour l’éveil au développement durable (AMEDD) et le laboratoire de recherche qu’est le Groupe d’études et de recherche en sociologie et droit appliqué (GERSDA) mettent en œuvre ce programme qui a démarré au Mali en 2009 par un pré diagnostic à l’issue duquel les communes de Yorosso et Koury ont été choisies comme site recherche. Les problématiques du schéma d’aménagement pastoral et des marchés ruraux de bois ont été à leur tour retenues comme problématique de recherche. Le doyen de la FSJP, Cheick Hamalla Fofana, a expliqué la forte pression sur les ressources naturelles, ainsi que des conflits sociaux nés de leur gestion.
Dans sa présentation Moussa Djiré du GERSDA a souligné que les résultats produits par la recherche, ainsi que des axes d’intervention identifiés et discutés avec les acteurs locaux, font l’objet de cet atelier du groupe d’apprentissage mutuel, pour permettre la poursuite des échanges. Il a par ailleurs mis l’accent sur la dégradation continue des ressources naturelles liée aux changements climatiques. Cependant, note -t-il, ces facteurs ne sont pas les seuls en cause, il y a aussi l’absence de cadre institutionnel et la superposition des activités sur les mêmes ressources naturelles mettant souvent en conflit légalité et légitimité.
Cet atelier s’est tenu le 16 décembre 2010 au Cres de Badalabouguou. Il s’agit du deuxième atelier du groupe d’apprentissage mutuel (GAM) national. L’objectif était, entre autres, d’animer un débat entre intervenants dans la gestion des ressources naturelles sur les questions clés et les défis d’une gestion durable à partir des conclusions des deux études de diagnostic. Il s’est agit aussi d’améliorer les axes et stratégies d’intervention grâce aux suggestions des participants et aux recommandations opérationnelles.
Cet atelier a permis d’informer les participants sur le programme de recherche de Négos Grn et les résultats des différentes recherches.
A noter que le programme de recherche-action Negos-GRN est financé par l’Union européenne (UE) et le Fonds français pour l’Environnement mondial (FFEM).
B. Daou
Le Républicain 23/12/2010