Lors de l’Assemblée Générale des femmes de l’ACRT-Faso Ka Wele, il s’est adressé à celles-ci en ces termes : « nous allons solliciter la candidature de Assimi Goïta en 2022 ».
Selon lui, cette assemblée est le prélude au meeting du 6 mars au CICB pour réaffirmer le soutien à la réussite de la transition politique de la part des femmes à l’occasion de la journée dédiée aux Femmes.
Alors que, le dimanche 21 février 2021, le Mouvement du 5 juin a dénoncé la transition en cours dans le pays.
Le mouvement de contestation s’est également dit opposé à la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger en l’état.
Le samedi 27 février 2021, le siège de la CMAS a refusé du monde. Les femmes leaders de l’Association Appel Citoyen pour la Réussite de la Transition (ACRT-Faso Ka Wele) ont tenu une Assemblée Générale d’Information pour réaffirmer leur soutien indéfectible aux Autorités de la Transition.
Ce jour, les regards se sont focalisés sur la marraine de l’évènement du samedi 6 mars, Mme N’Djim Fatoumata Dicko, non moins fille du très respecté et éclairé dont les qualités et les mérites ne sont plus égrainés par Issa Kaou.
En lieu et place du père, la fille, épouse N’Djim est brandie comme une plancarde.
Contrairement à l’ACRT, pour le rassemblement des forces patriotiques, « la transition est sans boussole ni repère ».
Le mouvement de contestation s’est dit opposé « aux manœuvres en cours pour faire des élections à venir une cession du pouvoir à un homme choisi par la junte pour perpétuer son pouvoir et s’assurer d’une immunité ».
Selon les observateurs de la situation du pays, les germes du désespoir sous IBK sont encore là.
Il ne se passe pas un seul jour, ces derniers temps, sans que le front social ne connaisse une grève ou un mouvement de protestation populaire du genre meeting, sit-in.
D’un secteur à un autre, le mécontentement, et le désarroi se font sentir avec force, et mettent plusieurs services publics en état de veille.
Le gouvernement passe plus de temps à tenter de désamorcer cette situation qu’il a créé par son inaction, plutôt que de s’occuper réellement des préoccupations du peuple.
Malgré la gravité de la situation, le gouvernement qui a opté pour la répression sauvage et la restriction arbitraire des libertés fait semblant d’ignorer que le désespoir du peuple est l’épée de Damoclès suspendue sur la tête des tyrans déguisés en démocrates des temps modernes.
Cette situation témoigne un mal être et un mal vivre, qui se généralise, et ne cesse de s’amplifier de jour en jour.
La volonté de s’en prendre aux libertés fondamentales au lieu de traiter le mal à la racine est devenue une source d’instabilité pour l’ensemble du pays.
Avec tous ces problèmes, le colonel Assimi Goïta sera-t-il candidat aux élections générales de 2022 ?
wait & see
Le temps est et reste le véritable tribunal de l’histoire.
Mahamadou YATTARA