La Fédération malienne de boxe (FEMANOXE), en partenariat avec Massaley-Sports Events a organisé une grande compétition de boxe dénommée le «Gala des élites» sponsorisée par Sotelma-Malitel et PMU-Mali à travers le CNOSM. C’était le samedi 27 juillet 2019 sur le terrain municipal de l’Hippodrome. Huit combats étaient programmés. Mais, l’affiche du jour était sans doute le combat professionnel qui a opposé Diapi Soukouna (Star Boxing Club-SBC) à Mamadou Kéita dit «Sougoulé» déclaré vainqueur suite à l’abandon de son adversaire au début du 5e des six rounds.
Coopérants allemands, la Direction nationale des sports et de l’Education physique (DNSEP), invités de marque comme le boxeur Franco-malien Mohamed Diaby, mécènes et sponsors comme Nafaraba Kéita (Team Massaley) coorganisateur du gala, un public nombreux et souvent déchainé…
Il y avait vraiment du beau monde ce samedi après-midi (27 juillet 2019) sur le terrain municipal de l’Hippodrome pour assister à des combats de boxe en plein air. En effet, la Fédération malienne de boxe (FEMABOXE) y organisait, en partenariat avec Massaley-Sports Events, une grande compétition de boxe dénommée le «Gala des élites». Un événement sponsorisé par Sotelma-Malitel et PMU-Mali, à travers le Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM), et Sémé Distribution (boissons B 52 et Bavaria).
Au programme, huit confrontations dont la plus attendue était sans doute le combat professionnel entre Diapi Soukouna (Star Boxing Club) et Mamadou Kéita dit «Sougoulé» (Massaley). Un combat qui a tenu toutes ses promesses, notamment en matière de mobilisation des fans des deux pugilistes. Mais sur le ring cet après-midi, il n’y avait qu’un seul roi : Sougoulé !
Même s’il avait l’avantage au niveau du poids et de la taille, Diapi n’a réellement résisté que deux rounds à la fureur du champion du Mali déterminé à le mettre KO avant la fin des six rounds (au lieu de 12). Déjà acculé pendant le 3e round, il est resté figé dans un coin pendant les 3 minutes du 4e encaissant les coups de Sougoulé. Ce qui a contraint son coach à jeté l’éponge dès le début du 5e round au soulagement général. Natif de Nioro du Sahel et coaché par Cheick Oumar Sogodogo, Diapi Soukouna n’a pas fait le poids. Et cela même s’il avait gagné son premier combat professionnel par KO.
«Je dis bravo et félicitation à Sougoulé qui a su bien négocier ce Combat. Diapi est aussi à remercier car il n’a pas démérité. C’est son second combat professionnel et il a pu tenir 5 rounds devant un redoutable boxeur, Sougoulé, qui est champion du Mali de sa catégorie», a déclaré Nafaraba Kéita coorganisateur du gala à travers sa structure Massaley-Sport Events.
Le processus de reconquête d’une ceinture africaine lancé
Du coup, Mamadou Kéita «Sougoulé» continue sa belle série d’invincibilité au niveau national. Mais, c’est un adversaire coriace qu’il doit affronter prochainement selon Nafaraba Kéita. Il s’agit précisément de Boubacar Traoré dit «Tyson».
Ce dernier avait honoré le Mali en glanant la ceinture d’All African Boxing Championship à Bamako le 30 novembre 2018. Pour détrôner le Burkinabé champion en titre, il avait notamment gagné deux combats par KO lors de cette compétition organisée par Team Massaley-Sport Events du Mali, en partenariat avec All African Boxing board of control (AABC). Malheureusement, quelques mois plus tard, Tyson a perdu à Banjul (Gambie) la ceinture de champion d’Afrique attachée le 20 décembre 2018.
Le prochain combat contre Sougoulé est donc une très bonne opportunité pour lui de se remettre en selle pour reconquérir la ceinture perdue. Un combat (dont la date n’a pas été encore fixée) qui s’annonce palpitant car son adversaire nourrit aussi l’ambition d’une consécration africaine.
«Il y a de quoi se réjouir car les boxeurs ont démontré cet après-midi qu’ils ont le niveau. Cela fait trois mois qu’ils préparent ce combat. Et ce n’est qu’un début. Maintenant, Sougoulé doit rencontrer Tyson et nous allons préparer le vainqueur pour la reconquête de la ceinture africaine», a précisé Nafaraba.
Et le promoteur de «Team Massaley» de conclure, «la boxe professionnelle est à ses débuts au Mali. La Fédération malienne de boxe fait de son mieux pour organiser un gala chaque mois dans une commune de Bamako grâce aux sponsors comme Sotelma/Malitel et PMU-Mali. Pour le gala professionnel de cet après-midi, nous avons été soutenus aussi par Sémé Distribution. Nous sommes donc sur une prometteuse dynamique et la boxe a besoin de l’apport et du soutient de tous, notamment du gouvernement et des opérateurs économiques comme sponsors».
Aujourd’hui, il est indéniable que les responsables de la boxe malienne ont la volonté et la vision du développement du noble art dans notre pays. A l’Etat de jouer aussi sa partition par un soutien équitable à toutes les disciplines !
Moussa Bolly