Nommé Commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, le Général Didier Dacko prend la tête d’un important dispositif de la lutte contre le terrorisme au Sahel. En attendant le prochain sommet du G5 Sahel à Bamako, le 2 juillet, le désormais ancien Chef d’état-major des armées du Mali a déjà la lourde responsabilité de conduire la traque des terroristes au nom de 5 pays africains.
L’ambassadeur de France à l’ONU avait annoncé, mardi 6 juin, que son pays allait demander au Conseil de sécurité d’autoriser la force conjointe destinée à lutter contre la menace jihadiste et les trafics que veut constituer le G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad). Et le prochain sommet de cette organisation se déroulera le 2 juillet à Bamako en présence du président français Emmanuel Macron, selon les ministres des Affaires étrangères des pays concernés qui étaient réunion dans la capitale malienne.
L’une des conclusions de cette réunion est la décision de déployer la force conjointe du G5 sahel en juin 2017. D’ailleurs, l’UE (Union Européenne) a pris l’engagement de mobiliser un montant de 50 millions d’euros (33 milliards de FCFA) destiné à l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 sahel. Le président du Conseil des ministres du G5 Sahel, Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, a fait savoir que des défis majeurs persistent face aux enjeux sécuritaires en Afrique et dans le monde notamment dans la région du Sahel.
La force du G5 Sahel dont la base sera installée au Mali aura fort à faire face à la montée des groupes terroristes dans le centre et le nord du Mali. Pire, ces groupes djihadistes représentent de plus en plus une menace croissante contre d’autres pays membres du G5 Sahel dont le Burkina Faso et le Niger.
Soumaila T. Diarra
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