Il y a ceux qui sont dans l’actuel gouvernement et qui espèrent rester à leur poste ou changer de portefeuille, et il y a ceux qui se bousculent devant le portillon. Certains dorment presque avec leur téléphone en main au cas où il sonnerait, d’autres sondent l’entourage d’Ibrahim Boubacar Keïta, à défaut de pouvoir le contacter en personne.
« Jusqu’à la proclamation des résultats provisoires, je voyais Ibrahim Boubacar Keïta tous les jours. Mais depuis 48 heures, impossible de le rencontrer », se lamente un ancien candidat à la présidentielle qui a appelé à voter IBK au second tour.
Des noms circulent déjà pour les postes-clés du futur gouvernement. « IBK est au courant de ces rumeurs, mais il est le seul à décider », confie l’un de ses proches. « Même moi je ne sais pas qui va entrer dans le futur gouvernement, avoue-t-il. Le président a déjà dit qu’il n’a rien promis à personne. »
En principe, c’est dans exactement un mois maintenant que le président Ibrahim Boubacar Keïta prêtera serment. Ce n’est qu’alors qu’on connaîtra ses intentions.
YC avec RFI
L’indicateur Renouveau 2013-08-20 09:34:18