Après plusieurs mois de trêve liée à la situation économique du pays en l’occurrence les sanctions de la CEDEAO, les syndicats des enseignants, à travers une lettre circulaire, annoncent l’ouverture prochaine d’un front de la lutte syndicale.
Décidément, les syndicats du Mali veulent couper le sommeil au gouvernement de la Transition, avec en sa tête Dr Choguel Kokalla Maiga. Après l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), qui semble déterrer sa hache de guerre contre les autorités de la Transition, la semaine dernière, à travers une correspondance adressée au chef du gouvernement, lequel document déplorait le non-respect des accords et les campagnes de dénigrement, les syndicats de l’éducation annoncent reprendre leur lutte là où ils l’avaient laissée au moment de l’annonce des sanctions contre notre pays, en janvier dernier.
Dans la lettre circulaire N°5 des syndicats de l’éducation nationale, les syndicalistes ont demandé à leurs secrétaires généraux des comités locaux de tenir une assemblée générale commune d’informations, au sein de leurs localités respectives, le mercredi 18 mai à partir de 8 heures 00 mn.
A en croire le document, ces différentes assemblées se tiendront dans les chefs-lieux de régions, de cercles, d’arrondissements et dans les communes selon le cas. Avant d’ajouter que les syndicalistes mettront un document de communication à la disposition de leurs camarades de lutte, pour les inviter à une mobilisation générale, afin de faire aboutir leurs revendications.
Aussi, il a été sollicité aux enseignants de se présenter avec un brassard noir en vue de rendre un hommage à leur collègue assassinée à Sélingué à la veille de la fête de Ramadan.
L.B
