Il s’agit des ministères des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, de la Défense et des Anciens Combattants, de l’Economie et des Finances, du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, du Travail, de la Fonction Publique et de la Réforme de l’Etat, de l’Administration territoriale et des Collectivités Locales et, enfin, de celui de la Justice, Garde des sceaux.
Dans tous ces départements ministériels, il est question de l’amélioration des conditions de travail.
En plus, le Syntade demandait l’abrogation des décisions de mutation des syndicalistes de la police nationale, la relecture des textes sur les avantages accordés au personnel des services financiers, ainsi que la levée des obstacles en matière de contrôle des prix et de qualité des produits à la consommation.
En cas de non satisfaction de ces revendications, Siaka Diakité a menace jeudi dernier lors d’un point de presse que le Syntade déclenchera une grève de 48 heures, allant du mardi 7 décembre à zéro heure au mercredi 8 décembre à zéro heure. Son organisation se réservait aussi le droit de reconduire la grève pour 72 heures. Il a révélé également que sur les cinq points présentés par le Syntade, seul celui de la mutation des policiers a été annulé à la veille du Cinquantenaire. Tout simplement, soutient-il, parce que des personnes mal intentionnées avaient menacé de boycotter les manifestations du Cinquantenaire. Il a, en outre, soutenu que le gouvernement avait les moyens de satisfaire ces revendications. Et la suite lui a donné raison puisque toutes les doléances ont été entièrement satisfaites.
Alou Badara Diarra
L’Indicateur Renouveau 07/12/2010
