En grève depuis plusieurs semaines, les enseignants dans les régions du nord ne parlent plus le même langage. A en croire le Secrétaire général de la Coordination de Gao du Syndicat des enseignants fonctionnaires des collectivités, Yéya Ibrahim Tandina, « Il n’y a pas eu trop d’avancées sur les points de négociations. Nous avions rencontré d’abord le cadre de concertation de Gao, qui nous avait promis de rencontrer les autorités pour trouver rapidement une solution diligente au problème.
Nous leur avions donné un mois d’observation. Malheureusement ses membres sont revenus sans réponse. Nous avons été convoqués ensuite à Bamako par les députés du Nord pour qu’on puisse rencontrer le ministre sortant de l’éducation. Malheureusement, nous n’avons pas pu rencontrer ce dernier. Nous sommes donc revenus faire le compte rendu à la base au cours d’une assemblée générale ».
Tandina explique aussi qu’ « à la base nous avons fait savoir que les négociations sont au point mort. Une partie de base a décidé de continuer la grève, une autre partie (majoritaire) a décidé de suspendre le mot d’ordre, d’évaluer les enseignements, de recadrer la lutte et se fixer un autre temps. Nous sommes donc dans cette logique. Finalement le Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités a décidé de se retirer du collectif ». en tous cas, on est loin de l’accalmie.
MD