Le Collectif de sept syndicats de l’éducation maintient sa marche du 27 avril 2017 sur le ministère du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les Institutions aux fins de mettre la pression pour la satisfaction de ses préoccupations avec en point de mire le statut autonome des enseignants.
Le Collectif des syndicats des enseignants a lancé un nouveau préavis de 360 et 480 heures à compter du 2 mai 2017 et prévoit une nouvelle marche ce 27 avril 2017.
Malgré le maintien de l’Etat d’urgence, le Collectif maintient sa marche sur le ministère du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les Institutions. Le cortège prendra le départ de la place de la liberté en face du ministère de l’Education nationale pour aboutir au ministère du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les Institutions. Il s’agit d’une marche nationale. “Partout, où l’on peut se regrouper, il y en aura dans le seul but d’obtenir le statut autonome”, a indiqué le collectif.
Si entre les médecins et le gouvernement, une solution a été finalement trouvée, pour les enseignants, c’est le statut autonome qui continue de diviser les parties.
Les syndicats invitent le gouvernement à l’application de l’accord du 5 janvier 2017 qui concerne 5 points d’accord : l’adoption d’un statut aux enseignants synonymes d’un statut autonome de l’enseignant avec modification de grille, l’harmonisation des salaires des enseignants maliens avec ceux de la sous-région, l’augmentation de l’indemnité de responsabilité pour les enseignants des catégories A, B et C, la généralisation du curriculum, la prise des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC et la réintroduction de l’examen d’entrée en 7e A.
A ces points s’ajoutent le respect strict des textes régissant la mutation, l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire et la construction d’écoles publiques ainsi que la révision des grilles pour améliorer le salaire de base.
Adama Diabaté Stagiaire