Cette méconnaissance des missions et des attributs de chaque entité engendre, selon les responsables du programme Noria, entraîne une confusion préjudiciable à la coordination des services. Pour trouver donc une solution à cette lacune qui prévaut au niveau des parlementaires, notamment ceux d’Afrique afin d’atteindre son objectif qui est de renforcer la circulation et l’échange des informations et des savoirs au sein des parlements bénéficiaires, le programme Noria, en collaboration avec l’Assemblée nationale du Mali, organise un atelier de trois jours (du 13 au 15 juin 2011), à l’Hôtel Salam Azalaï de Bamako.
Le thème est : « le travail collaboratif dans les assemblées parlementaires : objectifs, outils et applications ». Le deuxième vice président de l’Assemblée nationale malienne, Assarid Ag Imbarcaouane, a ouvert les travaux. En plus des élus, informaticiens, administrateurs de l’Assemblée nationale du Mali, on a noté la présence de leurs homologues d’autres pays africains.
Réunissant pour la première fois les informaticiens chargés de proposer des supports et des outils informatiques et des administrateurs chargés de donner vie et forme aux actions et projets des parlementaires, ce séminaire a pour but de concevoir des éléments concrets d’évaluation et des propositions de modalités pour les réformes en cours ou à venir. Autrement dit, de produire des fichiers, dossiers, répertoires, d’harmoniser des normes typographiques et de sécuriser (droits et accès des utilisateurs); partager (intranet et Internet); conserver (archivage papier et numérique).
La Directrice du programme Noria, Mme Mireille Eza, a déclaré que pour mettre en œuvre le travail collaboratif, il est obligatoire d’organiser, coordonner, rationaliser, optimiser, fluidifier les circuits de production et de diffusion. Pour ce faire, a-t-elle poursuivi, « vous devez adapter les actes de production et de gestions des données et informations parlementaires, les rapports, les comptes rendus de séances, les notes de services, les agendas, les courriers, sur le modèle informatique». Le deuxième vice président de l’Assemblée nationale a salué l’initiative du programme et le choix porté sur le Mali pour abriter l’atelier. Pour terminer, il a invité les parlementaires à plus de partage d’expériences entre eux pour que chacun en tire profit pour améliorer les travaux au niveau de son parlement. Créé depuis 2002, le programme Noria est présent dans 20 pays aujourd’hui dont la majorité se trouve en Afrique.
Hadama B. Fofana
Le Républicain 14/06/2011