Il a été mis en examen (inculpé) pour destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort et fait l’objet d’une mesure de placement, tout comme son frère âgé de 10 ans. Ce dernier a été placé sous le statut de témoin assisté, a déclaré à l’AFP un porte-parole du parquet de Bobigny, près de Paris.
Les enquêteurs avaient rapidement privilégié une origine criminelle de cet incendie parti du local où étaient entreposées des poussettes. Le feu s’est propagé rapidement dans les cages d’escalier de l’immeuble jusqu’à la toiture, notamment parce qu’une conduite de gaz a fondu sous l’effet de la chaleur.
Deux femmes, âgées de 30 et 40 ans, dont l’une était enceinte, ont trouvé la mort en sautant dans le vide pour échapper aux flammes. L’incendie a fait aussi quatre blessés graves.
L’immeuble, qui appartient à un propriétaire privé, était connu des services de la ville pour des problèmes d’hygiène et de sécurité et pour des cas de sur-occupation, mais n’était pas insalubre, selon le maire de gauche Pascal Beaudet.
En mars 2013, un précédent incendie criminel dans le même immeuble avait fait trois morts, des migrants égyptiens qui occupaient un appartement squatté. Le principal suspect, un Égyptien d’une trentaine d’années, a été mis en examen et écroué pour assassinat en mai 2013.
(©AFP / 09 juin 2014 21h06) 2014-06-09 23:53:42