La plupart des africains notamment ceux du Maghreb arabe et de l’Afrique au sud du Sahara ne semblent pas pardonner l’ancien président français, ce à cause des actes qu’il a posés dans leurs pays respectifs. Ils seraient très nombreux dans plusieurs pays arabes et d’Afrique à pointer un doigt accusateur sur Nicolas Sarkozy, qui aurait été l’artisan principal des conflits qui secouent actuellement leurs peuples. Aussi, nombreux africains ne semblent pas consommer du fait que de par le truchement de l’ex-président français ; des rébellions en Afrique ont dû bénéficier des soutiens : matériel, humain et financier de la part de pays occidentaux. A telle enseigne que plusieurs ressortissants de ces pays en proie actuellement à des conflits internes, politiques et rébellions trouvent que l’ancien président français nourrissait une haine sans précédent contre leurs pays.
D’autres africains jugent que Nicolas Sarkozy a semblé être créé des conflits internes dans beaucoup de pays du continent africain, du fait seulement que les dirigeants à la tête de ces pays n’ont pas voulu l’obéir ou lui suivre dans ses agissements. Aussi, ils seraient nombreux à voir d’un œil une nouvelle colonisation des africains, par la France Sarkozienne, qui ne souhaitait pas voir les fils des ex-colonies françaises sortir du carcan des années 1940 aux années 1980. Nul ne doute et ne doit douter de cela, la France n’a aucune considération pour les africains, qui demeurent ceux qui lui avaient aidé à prendre le dessus sur l’Allemagne d’Adolf Hitler.
Les africains et les arabes d’Afrique en fête…
Les africains noirs, les maghrébins, les asiatiques, et bien de tiers mondialistes se réjouissent aujourd’hui, du fait que Nicolas Sarkozy ait quitté pour de bon le Palais de l’Elysée la tête basse, cela sans pour autant parvenir à réaliser son rêve, qui était de détruire et de briser les élans de développement économique amorcés par les africains depuis de belle lurette. A peine parti du palais de l’Elysée, plusieurs analystes africains croient déjà que Nicolas Sarkozy pourrait avoir à faire à des juridictions pour répondre de ses faits. Les peuples africains et leurs dirigeants ont dû passer cinq longues et turbulentes années sous l’heure Sarkozy.
Les africains dans leur majorité semblent retenir cet adage qui dit ceci : « Il, s’agissant bien entendu de Nicolas Sarkozy, il n’y a pas si longtemps était au sommet d’un rônier, le semblant d’intouchable président de la France est aujourd’hui tombé si bas, pour enfin se retrouver aux fins fonds d’un géant océan noir».
En réalité, pour les africains, Nicolas Sarkozy ne pouvait mériter un autre prix pour ses actions et actes incorrects posés en Afrique lors de son passage à la tête de la France métropolitaine. Il est considéré partout en Afrique comme étant à la base de la plupart des conflits que nombre de pays africains ont connu entre 2007 et 2012.
Au moment où les arabes d’Afrique l’accusait d’être l’instigateur principal du vent de la Jasma (révolution dans les pays maghrébins d’Afrique) ; au même moment les maliens l’incriminaient pour être à la base de cette nouvelle rébellion dans le nord de leur pays. Des questions et des interrogations, les africains s’en posent au sujet de Nicolas Sarkozy.
Jamais l’homme n’aura été félicité par les africains, à cause de ses actes et de ses méfaits, qu’il a dû poser un peu partout dans le continent. Parlant du feuilleton Sarkozien en Afrique, entre : 2007 et 2012, tout commença par la chute de Laurent Koudou Guiawily Gbagbo en Côte d’Ivoire. Quand celui-ci, bien qu’ayant perdu les élections présidentielles s’était agrippé au pouvoir mordicus. Et c’est en fin stratège, que Nicolas Sarkozy, qui n’a jamais souhaité laisser passer une occasion, pour dit-il soigner son image en dehors de la France, était parvenu à voler la vedette aux forces Onusiennes en Côte d’Ivoire, pour ensuite porter la casquette de la victoire de la démocratie sur Laurent Gbagbo et son régime. Là aussi, certaines personnalités dans leurs analyses trouvaient qu’il avait donné la réponse à Laurent Gbagbo en récompense aux soldats français tués lors d’un crash à Bouaké en pleine rébellion. Par contre, la chute de Laurent Gbagbo et de son régime fut un geste et une action qui avaient été salués par tous les bons démocrates d’Afrique et du monde.
Hélas c’était sans tenir compte de la férocité de l’homme
Après la chute de Laurent Gbagbo, les africains auraient compris que Nicolas Sarkozy ne leur avait pas étalé son vrai visage. Le vent de la Jasma, que l’on peut appeler vent de Nicolas Sarkozy a eu comme première victime, le président Zine Abidine Ben Ali, de la Tunisie. A la suite de Ben Ali, Nicolas Sarkozy de par son truchement, dirigeait les hostilités sur l’Egypte. Là aussi, il réussi son coup. Le Président Mohamed Hosni Moubarak, en poste depuis 1982, est tombé. Jamais deux sans trois, il lui fallait briser la vie d’un autre grand d’Afrique. Eh bien le nouveau : Adolf Hitler « français de nationalité» a eu raison du guide libyen.
Sa nouvelle victime africaine se nommait Col Mouammar El Kadhafi. Ce dernier, fut attaqué à tort par des forces de l’OTAN avec en première la France de Nicolas Sarkozy. « No comment : Le Col Kadhafi est sauvagement assassiné ». Après la mort du Col Kadhafi et surtout la chute de son régime ; Nicolas Sarkozy se retournait vers l’Afrique occidentale, et son point de chute fut malheureusement le Mali. D’abord de par son truchement, il parvenait à planifier l’entrée au Mali, d’anciens mercenaires libyens: touaregs et autres et pas forcement tous des maliens. Le refuge qu’il cherchait pour recaser ses bandits armés, il a trouvé et c’est le nord Mali. Nicolas Sarkozy et de son ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé semblaient avoir planifié leur stratégie depuis de longues semaines.
Ils ont réussi leur coup au Mali, sans tambour ni trompette. Les malines n’ont pas compris et ne semblent pas comprendre, que des ex-combattants libyens puissent traverser d’autres pays frontaliers de la Libye, pour ensuite se retrouver au Mali avec leurs armes lourdes, sans que les systèmes « GPS » européens et américains ne les aperçoivent. Par contre, les occidentaux avaient pourtant suivi tous les mouvements d’un des fils de Kadhafi, qui a fini par trouver refuge au Niger.
Souvent plus laxiste dans ses calculs, le président ATT recevait ses ex-combattants de retour de la Libye avec leurs armes lourdes. Ce qui choqua les maliens, est le fait que ces bandits ont bénéficié de tous les honneurs de la part du président ATT, qui leur aurait même offert une récompense de quelques millions de FCFA. La suite se passe de tout commentaire. La rébellion touareg a refait surface au nord du Mali, le 17 janvier 2012, des carnages et autres atrocités sont légions en perspectives à : Ménaka, Aguelhok, Tessalit, Kidal, Tombouctou, Gao, entre autres villes du septentrion nord malien.
Et président ATT son fauteuil, le 22 mars 2012, suite à une mutinerie de jeunes militaires mécontents de la gestion de la crise de la rébellion au nord du pays. Dans la foulée, les rebelles s’accaparaient de plusieurs localités du nord Mali et annonçaient l’indépendance de l’Azawad. Une zone qui constitue les 2/3 du territoire national en terme d’espace et qui regroupe les régions de : Kidal, Tombouctou et Gao. Et le comble venait du côté de la France ; « A travers le ministre des Affaires Etrangères de Nicolas Sarkozy ; Alain Juppé, qui saluait une victoire des rebelles sur l’armée malienne et surtout l’avancée notoire que ces bandits armés venaient d’enregistrer sur le terrain ».
Bref, tous ces actes peu commodes en valent aujourd’hui une sanction pour cet homme. Aussi sous l’heure Sarkozy à l’Elysée, le continent asiatique a également eu sa part dans le partage de ses fameux gâteaux de révolution. La preuve, la situation actuelle qui prévaut en Syrie, témoigne le degré d’acharnement de l’homme contre tous ceux qui n’ont pas voulu le suivre dans ses raisonnements. Jamais au monde, si ce n’est avec le président Sarkozy, une rébellion de quelque nature à travers le monde, n’avait bénéficié du soutien flagrant de puissances occidentales. Equiper des rébellions en armes et en argent, contre des pouvoirs légaux ou régimes démocratiquement élus, (même si en quelques points certains de ces régimes sont animés de pouvoirs dictatoriaux) nous ne l’avons vu qu’avec Nicolas Sarkozy.
Que dire alors de la traduction devant la Justice de son prédécesseur, le président Jacques Chirac, qui était à peine parti de l’Elysée ? Et comment peut-on et doit-on qualifier le fait, la traduction en justice de l’ancien premier ministre, du président Jacques Chirac ; Dominique de Villepin ? Aussi, comment devrait-on commenter cette fameuse affaire de viol et d’agression sexuelle impliquant son principal challenger à l’époque à la course à l’Elysée : le socialiste Dominique Strauss Kahn ?
Des faits et des actes « très confus » qui méritent de profondes enquêtes, afin de situer les vraies. Comment devrait-on qualifier ces attaques et injures sans précédent lors de la campagne de la récente présidentielle et surtout lors du débat entre lui et son adversaire du second tour, François Hollande, le 3 mai dernier.
On le sait, Nicolas Sarkozy dans sa reconquête du pouvoir suprême avait traité son adversaire socialiste (le nouveau président français) : « menteur, fou, démagogue, calomniateur », bref tous les sales mots d’Israël avaient été utilisé pour déstabiliser son adversaire. Mais, mais, mais…il n’a pu renverser la balance de son côté, même après avoir essayé de porter des habits de xénophobe, pour croyait-il, avoir le bénéfice des voix des militants du Front National. En réalité, c’est un Nicolas Sarkozy qui aura tout utilisé lors de cette campagne présidentielle, sans parvenir à réaliser son rêve : se succéder à lui-même. Autant de faits, qui font qu’aujourd’hui, les africains et les arabes d’Afrique et d’Asie saluent le départ de l’Elysée de cet homme, qui n’a été qu’un Adolf Hitler « bis » pour leurs pays.
Par Zhao Ahmed A. Bamba
Le Coq 17/05/2012