La cour d’appel de Paris a confirmé ce matin la validité des écoutes téléphoniques entre Nicolas Sarkozy et son avocat Me Herzog, ont annoncé les avocats de l’ancien président.
Nicolas Sarkozy reste mis en examen pour corruption active et trafic d’influence. Ses avocats se pourvoient « immédiatement en cassation ».
Le patron de l’UMP est soupçonné d’avoir, en 2014, sollicité le haut magistrat Gilbert Azibert par l’intermédiaire de son avocat Thierry Herzog « pour tenter d’influer sur une décision » de la Cour de Cassation le concernant dans l’affaire Bettencourt. En échange, Nicolas Sarkozy aurait promis d’intervenir pour que le magistrat obtienne un poste de prestige à Monaco. Au final, l’ex-président n’a pas obtenu gain de cause, ni Gilbert Azibert le poste convoité. Cette thèse des enquêteurs est « une insulte à (son) intelligence », s’était indigné Nicolas Sarkozy qui avait vu dans son placement en garde à vue en juillet 2014, mesure inédite pour un ex-président, une « volonté de (l’)humilier publiquement ».
L’enquête est gelée en attendant la décision en cassation. Mais cette décision freine la marche en avant de Nicolas Sarkozy vers la présidentielle de 2017.
Surtout, dans l’hypothèse où la procédure devait être validée définitivement dans quelques mois, l’ancien chef de l’Etat risquerait un renvoi en correctionnelle compromettant pour son avenir politique.
Source: 6Medias