Le Conseil d’administration de 2016 de l’EDM Sa s’est tenu, le mercredi 17 février 2016, à la direction générale de la société sous la présidence du président du Conseil d’administration, Ibrahim Bocar Daga. Au cours de cette réunion, il était question pour les membres du Conseil d’Administration de se prononcer sur le budget prévisionnel d’investissement de la société qui s’élève cette année à 261 milliards de F Cfa en vue de faire des suggestions et recommandations permettant à la société de remplir convenablement sa mission de service public.
Après avoir géré avec sérénité la période de pointe l’année dernière avec moins de coupures, l’Energie du Mali se montre plus gourmand dans la quête à approvisionner les populations maliennes en électricité. Cette volonté des responsables de la société se traduit cette année par l’élaboration d’un budget d’investissement s’élevant à 261 milliards de F CFA malgré une situation financière déficitaire prévisionnelle de moins de 5,6 milliards de F CFA dans le projet de budget d’exploitation. « S’agissant de l’exercice 2016, le projet de budget d’exploitation, élaboré en tenant compte d’un taux de croissance de la demande prévisionnelle de 15% par rapport à l’année 2015, fait une situation financière déficitaire avec un résultat net prévisionnel de moins de 5,6 milliards de F CFA. Ce résultat tient compte d’une subvention de 20 milliards de F CFA allouée à la société par l’Etat », a expliqué Ibrahim Bocar Daga.
Selon le président du Conseil d’administration, le budget d’exploitation soumis aux membres du Conseil d’administration a été élaboré sur la base des tarifs découlant de la directive du 25 novembre 2014 de la commission de régulation de l’électricité et de l’eau. Il s’inscrit également dans le contexte du renforcement de la société à travers les orientations du plan de redressement issu des travaux du groupe de travail mis en place par le ministre de l’Energie et de l’Eau.
Ce budget d’investissement est centré sur les besoins indispensables de renforcement et de renouvellement des équipements. Il prend également en compte les moyens d’exploitation nécessaires pour le fonctionnement et la modernisation des outils de gestion de l’entreprise.
Convaincu que les financements acquis et la capacité de la société à s’autofinancer ne permettent pas de réaliser la totalité desdits investissements, Ibrahim Bocar Daga a invité les membres du Conseil d’administration de la société à faire des suggestions et recommandations de passer la période de pointe 2016 avec sérénité en dépit des difficultés objectives.
Youssouf Z