FORUM DE L’INSAH: Accroitre la résilience des populations vulnérables 

Pour accroitre la résilience des populations vulnérables dans le Sahel, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) en collaboration avec le ministère du Développement rural, a organisé un forum d’échanges et de partage de connaissances, du 29 au 30 novembre 2021 au siège de l’Institut du Sahel.

C’était en présence du secrétaire permanent du CILSS au Mali,  Mahamadou Namory Keita, et des participants des structures affiliées au comité.

 

Le secrétaire permanent dira que c’est dans le cadre des activités du CILSS qu’ils ont initié un forum de partage, d’idées et de connaissances des partenaires.

Avant d’ajouter que le comité comprend 6 pays, qui sont dans le cadre du programme de renforcement de la résilience au Sahel.

« Ces pays, à travers leurs représentants, font partager leur savoir-faire dans ce domaine de résilience des producteurs » a indiqué M. Keita.

Il précise que les deux d’ateliers vont s’appesantir davantage sur les expériences vécues par un certain nombre de projets.

Les présentations de ces expériences, poursuit-il, seront faites par les responsables des différents acteurs du projet et par les experts.     

Au cours de ce forum entre les acteurs des 6 des pays du Sahel,  l’occasion sera offerte aux participants d’identifier et  partager les innovations technologiques et les meilleures pratiques éprouvées quant à la capacité à accroitre la résilience des communautés vulnérables. Ils vont également évaluer l’état de mise a l’échelle de ces technologies et bonnes pratiques et proposer des mécanismes opérant de mise à l’échelle. 

Le forum permettra aux participants d’alimenter la réflexion globale sur les questions relatives à la coordination des interventions sur la base des contraintes relatives au mandat et procédures particuliers de chaque intervenant en vue de mutualiser les efforts et engendrer des impacts plus importants. 

Quant aux jeunes et femmes dans les pays de l’alliance du secteur,  la promotion de  l’innovation sera partagée en vue d’améliorer la productivité et les conditions des emplois agricoles, afin de renforcer la résilience des populations en milieu rural.

Et, cela se fera au moment, selon eux, où les sources de fragilité ne cessent de se multiplier au Sahel (changement climatique, insécurité et instabilité politique, pandémies du Covid-19, insuffisance de facteurs d’inclusion sociale et d’équité) et transformateurs en termes d’égalité des genres et d’autonomisation des femmes. 

Par ailleurs, sur le plan de la protection des ressources naturelles,  de nombreux acteurs interviendront dans la région pour mettre en œuvre ces projets et initiatives visant à accroître la résilience des populations.

Ceux-ci portent également sur la restauration des ressources naturelles, la transformation et l’amélioration des moyens d’existence face aux menaces ayant un impact sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la sécurité sanitaire des aliments.

Sans oublier l’intégration transversale du genre et l’autonomisation des femmes à travers ces secteurs.

Toutefois, les enseignements tirés révèlent le caractère imité des impacts des interventions, la persistance des difficultés de mobilisation des financements requis et de coordination des interventions dans les pays

Lamine BAGAYOGO