Réunion triptyque lundi dernier en Guinée-Bissau entre les chefs des opérations militaires ; chefs services des renseignements et les chefs d’Etat-major de la Cédéao. Le but de cette réunion, mettre en place la force anti-putsch et antiterroriste décidée par les chefs d’Etat de la Cédéao lors du sommet d’Abuja.
Visiblement la Cédéao accélère la cadence concernant la mise sur pied de la force anti-coup d’état et antiterroriste qu’avait annoncé les Chefs d’Etat de l’instance sous régionale.
En début de cette semaine, les Chefs des opérations militaires ; de services des renseignements et des chefs d’Etat-major de la Cédéao se sont réunis en Guinée-Bissau pour élaborer les stratégies adéquates pour lutter contre le terrorisme qui gagne du terrain dans le Golfe de Guinée mais aussi la force anti-putsch censée rétablir l’ordre constitutionnel.
Sur ce plan, le comité des Chefs d’Etat-major considère que cette force anti-coup d’état constitue déjà un cadre opérationnel dédié à toutes les formes d’intervention. Toutefois la restauration de l’ordre constitutionnel requiert un mandat express. Le comité a aussi ému des doutes sa mise œuvre est complexe et pourrait s’avère difficile notamment lorsque la population ou une grande partie des forces armées adhérent au changement anticonstitutionnel dans le pays concerné.
Mais à l’issue de cette réunion triptyque les différentes Chefs de services ont fait des recommandations parmi lesquelles la mise en place d’un groupe de planification pour affiner les options et faire des propositions qui seront présentées au comité pour validation. En plus faire participer tous les Etats membres de la Cédéao, y compris ceux sous sanctions (Mali, Burkina Faso et la Guinée Conakry) à toutes les discussions relatives aux questions sécuritaires.
Ousmane Mahamane
Source: Mali Tribune